En janvier, je suis partie pour un voyage de 2 mois entre l’Australie et la Nouvelle-Zélande. Quitte à partir aussi loin autant partir longtemps. Une fois l’accord obtenu auprès de mon travail pour ce congé un peu spécial, j’ai pu organiser concrètement ce voyage durant de longs mois. Peut-être suis-je une peu superstitieuse, mais je ne voulais pas trop en parler tant que tout cela n’était pas fait. Bref en janvier et février, j’ai eu l’occasion de découvrir les Antipodes : je suis restée 5 semaines (peut-être un peu plus) en Australie, et 3 semaines en Nouvelle-Zélande.
Dans cet article, je vous propose un aperçu de l’itinéraire de mon voyage en Australie, mais comme d’habitude je reviendrai avec des articles détaillés sur les différentes étapes. Je vous présente également mes conseils pratiques, notamment sur la conduite en Australie, mes astuces/bons plans et enfin je finirais par le budget détaillé de mon voyage. Attention article fleuve !
Sommaire
Itinéraire de mon voyage de 5 semaines en Australie au mois de Janvier
5 semaines en Australie, cela peut sembler long. Étant donné que la taille de l’Australie est supérieure à celle de l’Europe, je peux vous dire que ça ne l’est pas. J’ai dû faire des choix drastiques sur ce que j’allais voir durant ce voyage. J’ai décidé de restreindre mon voyage en Australie à New South Wales et au Victoria, soit la côte Sud-Est du pays et de passer une semaine dans le centre rouge. J’ai donc tiré une croix, à regret, sur le très touristique Queensland et la barrière de corail, le Nord avec le magnifique Kakadu National Park ou encore l’Australie Occidentale plus sauvage. Ce choix, je l’ai fait en tenant compte de deux critères :
- mon critère principal était les conditions météos. Mon voyage c’est déroulé au mois de janvier. A cette époque de l’année, il est déconseillé d’aller dans le Nord de l’Australie qui est soumis à des tempêtes tropicales et beaucoup de pluie, tandis que le climat de la région de Melbourne est réputé pour y être très agréable. Bien m’en a pris, puisque malheureusement cette année l’Australie a subi des inondations terribles dans sur la côte Nord du Queensland, causant énormément de dégâts et la mort de centaines de milliers d’animaux de bétail.
- la qualité des infrastructures routières. Je vous en reparlerai plus tard dans mon paragraphe sur la conduite en Australie, mais il faut savoir qu’en France je ne conduis jamais. J’ai horreur de ça et j’ai peur en voiture. Faire un road-trip en solo en Australie était un défi personnel. Conduire sur de longues distances seule et enfin me réconcilier avec la voiture était l’un de mes objectifs. Aussi, je ne me voyais pas partir avec un 4*4 sur des pistes défoncées alors que je maîtrise assez peu la conduite sur route ! J’ai donc décidé de me focaliser sur la partie Est du pays, la partie la plus peuplée du pays et dotée des meilleures infrastructures. Cela ne m’a pas empêché de me retrouver sur des « gravel road » en plus ou moins bon état, mais cela restait bien souvent l’affaire de quelques kilomètres seulement.
Dans le cadre d’un voyage de courte-durée en Australie, je vous conseille vraiment de vous focaliser sur une région précise. Les distances sont vraiment grandes et si vous ne voulez pas passer votre temps dans des vols intérieurs ou dans la voiture, ne cherchez pas à tout voir, ou vous ne verrez rien.
Dans cet article, je vous propose un aperçu de chaque région que j’ai eu l’occasion de découvrir durant ce voyage en Australie, ainsi que mes conseils pratiques, mes bons plans et pour finir le budget de ce voyage. Attention article fleuve !
Sydney (4 jours)
Mon séjour à Sydney s’est déroulé en deux fois 2 jours : deux journées au début du voyage et deux journées à la fin, puisque j’avais un vol aller/retour Paris-Sydney. A l’origine, j’aurais voulu y passer une semaine, mais 5 semaines en Australie c’est court et il m’a fallu faire des choix. Avec le recul, je suis contente de n’avoir passé que 4 jours à Sydney, car malheureusement ce ne fût pas le coup de cœur attendu. En effet, ce que j’ai le plus aimé en Australie c’est la nature et les paysages sauvages immenses, moins les villes.
Retrouvez dans cet article, mon city-guide complet pour visiter Sydney en quelques jours
Blue Mountains (3 jours)
Après deux jours à Sydney, je récupère ma voiture de location et je file vers le parc national des Blues Mountains à 1h30 de route. Le paysage change petit à petit et je découvre pendant 3 jours des paysages spectaculaires. La région des Blue Mountains est géniale pour randonner, les paysages sont magnifiques, avec des forêts de fougères comme je n’avais jamais vu auparavant. J’en profite également pour aller visiter les grottes de Jenolan, un immense réseau de grottes karstiques.
Retrouvez par ici mon article détaillée sur que voir et que faire dans les Blue Mountains
Route entre Sydney et Melbourne (8 jours)
A l’issue de mon séjour dans les Bleu Mountains, je pars en direction de Melbourne. Pour ma première étape, j’ai choisi de couper par l’intérieur des terres et non de longer la côte par le Royal National Park et Wollongong. Je ne sais pas si c’est le meilleur choix, mais je voulais éviter de rentrer à nouveau dans Sydney en voiture.
Fitzroy Falls
Ma première étape est la cascade de Fitzroy dans le parc national de Morton (entrée payante 4 AUD par voiture). Il s’agit d’une magnifique cascade depuis laquelle on peut suivre des sentiers de randonnées le long des falaises. J’ai suivi le sentier de randonnée West Rim Track (3.5 km aller/retour, environ 1h30 de marche) qui offre différents points de vue sur la cascade et la vallée. Je n’ai malheureusement rien pu faire d’autre le reste de la journée. Je me suis perdue sur une piste traversée par une rivière (infranchissable avec une petite voiture) puis j’ai été prise dans un brouillard, venue de nulle part, comme jamais je n’ai vu sur la route, puis je me suis retrouvée sous des trombes d’eau. Au moins, j’aurais bien profité de la balade !
Jervis Bay
Ma seconde étape est la magnifique Jervis Bay. Après un réveil matinal, je me rends directement sur la magnifique plage de Hyams Beach, réputée pour être la plage au sable le plus blanc de l’Australie. La destination est très populaire en été et il est recommandé d’arriver sur place avant 10h du matin pour avoir une place de parking. Même s’il y a du monde, la plage est si grande qu’en marchant un peu le long de l’eau on peut se retrouver tout seul ou presque (rien à voir avec les plages de la Côte d’Azur !). A Jervis Bay, j’ai également fait une excursion en bateau pour voir les dauphins et visité (trop) rapidement Booderee National Park.
Retrouvez par ici mon article complet sur Jervis Bay et Booderee National Park.
Montague Island
Je continue la route vers le sud jusqu’à Narooma pour une excursion sur Montague Island en deux parties : une première moitié consacrée au snorkeling avec les otaries, qui restera l’une de mes plus belles expériences en Australie puis la visite de l’île en elle-même.
Ben Boyd National Park
Dernière étape dans le New South Wales, la partie nord du parc national de Ben Boyd, qui est de ce que j’ai compris, la seule accessible en voiture classique, bien que cela reste de la gravel road. Je vous avoue que les sites internet des parcs nationaux ne sont pas toujours très clairs et il est parfois difficile de savoir si les routes sont revêtues ou non et si les pistes sont accessibles aux voitures de tourisme. Toutefois à la fin de ces premiers jours de route, j’ai réalisé que le 4*4 en Australie, ce n’est pas du luxe !
Retrouvez par ici mon article complet sur Ben Boyd National Park.
Les koalas de Raymond Island
Après mon entrée dans le Victoria, j’ai ensuite pas mal roulé et fait très peu d’arrêts. Mon premier arrêt intéressant fût pour me rendre sur Raymond Island, une île située à seulement 200 m de la côte et facilement accessible avec un petit ferry (gratuit pour les piétons). Le principal intérêt de cet île est de suivre le « Koala Trail« , un itinéraire de 1,2 km qui permet de découvrir de nombreux koalas. C’est assez rigolos de voir autant de koalas dans une zone résidentielle. Cet endroit restera l’un des meilleurs spots d’observation des koalas que j’ai pu voir en Australie. Les eucalyptus sont en effet de taille modeste et les koalas sont donc tout près de nous !
Tarra Bulga National Park
Après Raymond Island, direction le parc national de Tarra Bulga pour des paysages bien différents pour randonner dans l’un des derniers vestiges de la forêt primaire d’eucalyptus. Ce parc propose différentes randonnées de courtes durées (de 30min à 1h environ). Les paysages sont absolument magnifiques, j’ai adoré !
Wilson Promontory National Park
J’ai ensuite passé une journée entière à randonner dans le Parc National de Wilson Promontory, une destination très populaire auprès des habitants de Melbourne. Outre les magnifiques paysages, et les superbes plages, on peut croiser de nombreux animaux (dont beaucoup de kangourous). C’est ici que j’ai vu le seul et unique wombat de mon voyage.
Retrouvez par ici mon article complet sur le Parc National de Wilson Promontory
Phillip Island
Dernière étape avant de rejoindre Melbourne et sa banlieue : l’île de Phillip Island, réputée pour sa faune. On peut y observer de très nombreux wallabies, une colonie d’otaries et surtout une colonie de manchots pygmées (little penguins en anglais), qui reviennent chaque soir à leur bercail. Cela donne lieu a une attraction ultra touristique, la Penguin Parade. Sinon Phillip Island est un très bel endroit pour randonner, que ce soit au niveau du Cap Wollamai ou de Pyramids Rock.
Retrouvez par ici mon article complet sur que faire à Phillip Island ?
Melbourne et ses environs (5 jours)
Melbourne (3 jours)
Je n’avais pas beaucoup d’attente de Melbourne, et c’est une ville qui m’a surprise et que j’ai adorée. Cette ville est réputée pour être l’une des les plus agréables à vivre sur le globe, et on le comprend (surtout quand on la découvre en été !). Melbourne est une ville animée, mais en même temps dotée de très vastes espaces verts. Son tramway gratuit dans l’hyper-centre permet de se déplacer très facilement. Malgré ses buildings, la ville a conservé un peu de son patrimoine historique avec de nombreux bâtiments du XIXème, construits à l’époque de la ruée vers l’or. Bref pour moi Melbourne a su me convaincre, là où Sydney m’a déçue. Et pour les amateurs de street-art comme moi, Melbourne est juste une pépite !
Retrouvez par ici mon city-guide de Melbourne
Brighton Beach
La plage de Brighton Beach, célèbre pour ses cabanons de plage colorés, est facilement accessible en tramway depuis le CBD de Melbourne et j’y ai passé une petite après-midi pour me baigner et me reposer. J’ai trouvé que la mer à Melbourne était plus chaude qu’au niveau de la Great Ocean Road. La plage des cabanons n’est peut être pas la meilleure plage, car elle attire beaucoup de monde notamment pour le côté « instagrammable ». Mais juste à côté, vous trouverez d’aussi belles plages, sans cabanons et presque désertes.
Dandenong Ranges
A l’Est de Melbourne, le Parc National de Dandenong Ranges semble être la destination favorite des habitants de Melbourne le week-end. On peut se balader dans de beaux jardins botaniques ou encore faire l’épuisante et populaire randonnée des 1000 marches (une randonnée qui m’a déçue puisque aucun panorama ne venait récompenser l’effort !).
Retrouvez par ici mon article complet sur les Dandenongs Ranges
Healesville
J’ai également passé une journée à Healesville, un peu plus loin à l’est de Melbourne, pour visiter le zoo d’Healesville Sanctuary consacré exclusivement aux animaux d’Australie. Le parc est engagé dans plusieurs programmes de conservation dont le plus emblématique est la sauvegarde du diable de Tasmanie dont une partie de la population est atteinte d’une tumeur dégénérative au niveau du visage, une maladie qui malheureusement touche une zone géographique de plus en plus large en Tasmanie. Cette tumeur génétique transmissible met l’espèce en péril et si aucun traitement n’est trouvé, l’espèce pourrait s’atteindre avant 2035. Leur objectif est de faire naître le maximum de diables dépourvus de cette maladie génétique pour ensuite les réintroduire en milieu naturel. Malgré toutes les qualités de ce zoo, je me suis un peu ennuyée dans cette visite, car je me rends compte que j’ai perdu l’intérêt pour ce genre d’endroits, préférant observer les animaux dans leur milieu naturel. De plus, je n’ai pas appris grand chose sur le mode de vie des animaux.
Great Ocean Road (4 jours)
Je quitte Melbourne en poursuivant ma route vers l’ouest, destination la Great Ocean Road, réputée pour être l’une des plus belles routes du monde. Je décide de consacrer 4 jours pour parcourir la côte entre Torquay et Port Fairy. Mon planning est large et me permet de profiter pleinement des paysages, de randonner dans le parc national de Great Otway, mais aussi de lézarder à la plage. La Great Ocean Road est l’un des endroits les plus touristiques d’Australie et attendez vous à un monde fou en toute saison (surtout au niveau de Port Campbell National Park). Pour éviter au maximum la foule et surtout les cars de touristes qui débarquent par dizaines, j’ai essayé de visiter les sites les plus célèbres (les 12 apôtres et Loch Ard notamment) en début de matinée ou fin de journée, avec un résultat mitigé. Cette route mérite sa réputation et est de toute beauté. Elle ne m’a pas déçue même s’il faut bien reconnaître qu’il y a énormément de monde.
Retrouvez mon article complet sur la Great Ocean Road
Grampians National Park (2 jours)
De Port Fairy, je remonte vers le Nord pour consacrer 2 jours de randonnées au Grampians National Park, un parc magnifique, bien plus calme et sauvage que la Great Ocean Road !
Retrouvez mon article complet sur le Grampians National Park
Adélaïde (1 jour)
Je termine mon road-trip de 3500 kilomètres à Adélaïde. Après avoir rendu ma voiture de location, je passe une journée pour visiter la ville et ses musées. Adélaïde possède une des plus intéressante et complète expositions culturelles sur le peuple aborigène et sur les peuples de Papouasie-Nouvelle Guinée.
Retrouvez par ici mon article complet sur que voir à Adelaïde en 1 journée
Kangaroo Island (2 jours)
Après une journée à Adélaïde, j’embarque pour une excursion organisée de 2 jours sur Kangaroo Island, réputée pour sa vie sauvage. On peut y observer des phoques, des otaries, des koalas et bien sur des kangourous ! C’est un véritable condensé de biodiversité australienne, mais les paysages ne sont pas en reste. Immense coup de cœur !
Alice Springs et le centre rouge de l’Australie (7 jours)
Je prends ensuite l’avion direction Alice Springs et le Centre Rouge de l’Australie. Je redoutais autant que j’attendais avec impatience cette dernière étape du voyage. Durant l’été austral, la chaleur peut y être intenable, mais finalement j’ai eu de la chance puisque la température n’a pas dépassé 42°C, ce qui reste raisonnable quand on sait que le mercure peut dépasser les 50°C ! D’Alice Springs, j’ai rejoins une excursion de 5 jours dans le désert australien, une excursion un peu plus longue que le tour classique de 3 jours (Uluru/Kata-Tjuta/Kings Canyon) qui m’a permis de découvrir en plus Finke Gorge National Park et West Mac Donnell National Park. J’ai eu un énorme coup de cœur pour cette région que j’aurais aimé découvrir plus lentement et plus en profondeur. Je suis tombée amoureuse de l’Outback australien et je rêve déjà d’y retourner un jour (même si c’est peu probable malheureusement !).
Retrouver par ici mes articles sur les choses à voir dans le centre de l’Australie :
- mon city-guide d’Alice Springs
- mon itinéraire d’une semaine dans le Centre Rouge de l’Australie
- mon guide du Parc National d’Uluru-Kata-Tjuta
- mon guide du Parc National de West MacDonnell
La carte interactive de mon voyage
Sur la carte interactive ci-dessous, retrouvez les grandes lignes de mon itinéraire ainsi que les points d’intérêt évoqués dans l’article.
Conduire en Australie
Pour ce voyage en Australie, j’ai fait le choix de louer une voiture de manière à être indépendante et pouvoir me balader facilement, notamment car j’étais intéressée pour faire des randonnées. Sans voiture, les possibilités sont nettement plus limitées. Les transports en commun sont assez peu développés en Australie, et s’il existe bien des bus pour backpackers, j’avais envie d’être indépendante et libre de mes mouvements. Comme je n’ai pas l’habitude de conduire, j’avais préparé mon itinéraire minutieusement de manière à ne pas avoir plus de 3 à 4 heures de route chaque jour. J’ai bien fait, car d’une part Google Maps sous-estime les durées des trajets et d’autre part, car j’ai souvent fait des détours conduisant à des heures de conduite supplémentaires. En conduisant au maximum 4 heures par jour, j’avais le temps de visiter chaque jour et de pouvoir profiter du voyage.
Quel type de voiture louer pour un road-trip en Australie ?
Selon votre itinéraire, le choix de la voiture de location sera essentiel. Si comme moi vous vous limitez à la Côte Est, la plus peuplée, et dotée des meilleurs infrastructures, une petite citadine comme j’ai pu louer peut faire l’affaire. Néanmoins, dès que l’on sort des routes principales, et ce même sur la Côte Est, on a vite fait de se retrouver sur des « gravel road », des routes en graviers sur lesquels on est plus ou moins à l’aise. Je ne faisais pas la fière sur ces routes et j’ai parfois du faire demi-tour après plusieurs kilomètres (notamment une fois où la gravel road traversait carrément une rivière !). Je n’aurais pas cru que faire le choix de la plus petite voiture de location puisse être contraignant pour mon itinéraire, mais j’ai quand même du renoncer à deux ou trois endroits (mais je ne regrette rien, il y a tellement à voir que je préférais de toute façon ne pas m’embêter à conduire sur des pistes !)
Vous comprenez ainsi que si vous souhaitez faire l’expérience de l’Outback en sortant du traditionnel circuit Alice – Uluru – Kings Canyon, un 4*4 sera nécessaire et il faudra alors prévoir un budget supplémentaire (location + essence). Sinon tous les sites touristiques principaux sont reliés par des routes bitumées de très bonne qualité et louer une citadine fera très bien l’affaire.
Louer une voiture au meilleur prix
Pour trouver le meilleur rapport qualité-prix parmi l’offre pléthorique d’agences de location de voiture en Australie, j’ai utilisé le comparateur de location de voiture Carigami. L’avantage du comparateur Carigami est qu’en plus de la comparaison tarifaire, une note est attribuée par Carigami pour chaque proposition. Cette note tient compte de la qualité de l’assurance, des avis clients, de différentes options telles que le kilométrage illimité, la présence ou non d’un conducteur additionnel, des prestations au niveau du véhicule (vérifier la présence de climatisation, un élément indispensable en Australie) ou encore du niveau de franchise. Il est possible de réaliser une recherche par filtre suivant son besoin : par exemple ne choisir que les locations de SUV avec kilométrages illimités et remboursement de la franchise. Grâce à ce système il est vraiment plus facile de comparer chaque loueur et d’identifier le meilleur rapport qualité-prix en fonction de vos besoin. Personnellement, je ne prends jamais la proposition la moins chère, mais je préfère regarder attentivement les différences de prix (qui sont parfois très faibles) et le niveau de prestation associée.
Avec Carigami, j’ai ainsi loué une petite citadine via le réseau de location Hertz et j’ai été très satisfaite de la voiture que j’ai obtenu ainsi. La voiture était presque neuve (à peine 7000 km), boite auto, climatisée, vraiment rien à redire ! Ce n’est pas parce que dans mon cas particulier, Hertz était la solution la plus intéressante que ce sera le cas à chaque fois. C’est pourquoi, il faut à chaque fois, soit passer du temps à faire des recherches fastidieuses (d’autant plus fastidieuses quand on veut louer la voiture à un point A pour la rendre à un point B) soit utiliser un comparateur tel que Carigami.
Attention, pour payer la caution, la plupart des agences de location de voiture australiennes demandent une carte de crédit ou une carte à débit différé (et non une carte de débit immédiat comme nous sommes beaucoup à avoir en France). Pour savoir si votre carte sera acceptée, il faut que la mention Crédit soit écrite sur votre carte (regardez sous le numéro c’est écrit Débit ou Crédit). Dans mon cas, j’ai du demander une nouvelle carte bancaire à ma banque pour réserver ma voiture de location, et elle me l’a envoyer en quelques jours.
Permis de conduire international
Pour conduire en Australie, il vous faudra impérativement un permis de conduire international en cas de contrôle de police. Si vous êtes de nationalité française, la démarche est gratuite et se fait en ligne. Je vous laisse consulter toutes les infos à ce sujet sur le site officiel du Service Public. Néanmoins attention aux délais qui peuvent atteindre 4 mois (même si le site indique 3 semaines minimum…). Bref si vous avez un projet même flou de voyage en Australie, votre première étape avant toute chose sera de demander le permis international pour être tranquille.
Ce permis est valable uniquement en association avec votre permis français et ce pour une durée de 3 ans.
Conduite à gauche
En Australie, on roule à gauche. Le principal problème pour moi fût que la position des essuie-glaces et les clignotants est inversée par rapport à chez nous. J’avais déjà conduit à gauche en Irlande et en Afrique du Sud et je ne me souvenais pas que c’était le cas. En Australie et en Nouvelle-Zélande, j’ai pu constater que ça l’est. J’ai bien mis un ou deux jours à m’habituer, mais ensuite j’ai pris le pli.
Le reste du temps je n’ai eu aucun soucis, notamment grâce aux nombreux panneaux « keep left » sur la route (notamment après les tournants). Les ronds-points se prennent « à l’envers » par rapport à chez nous mais il suffit de suivre la flèche, bref ce n’est pas compliqué…
J’ai trouvé qu’il était agréable de conduire en Australie. Les Australiens sont vraiment cools aux volants, beaucoup moins stressés qu’en France (en tout cas qu’en région parisienne!). Personne ou presque ne klaxonne. N’oublions pas, ici on est au pays du « no worries ! »
Attention aux amendes
Si les Australiens sont aussi cools aux volants, c’est aussi parce que les amendes sont extrêmement salées. Il est absolument impératif de respecter les limitations de vitesse en toutes circonstances (attention en ville aux School Zones). Le moindre dépassement peut se chiffrer en plusieurs centaines de dollars. Attention également aux ralentissements pour zone de travaux.
Évitez à tout prix de conduire de nuit
Un des plus gros danger sur la route en Australie est de percuter un animal sauvage, notamment un kangourou, une fois la nuit tombée. Si ceux-ci sont tranquilles en journée, ils sont surtout actifs à l’aube et en fin de journée. En journée, il peut arriver qu’ils traversent la route, mais tant qu’il fait jour, ils voient les voitures. Attention, cela ne les empêchent pas de traverser devant vous, donc si vous en voyez un au bord de la route, ralentissez.
La nuit, les kangourous (et autres animaux : wombat, échidnés, koalas…) sont éblouis par les phares des voitures et se figent au milieu de la route. Il y a alors forte chance de le percuter. Vu la taille d’un kangourou cela doit vraiment faire de gros dégâts. C’est pourquoi, je vous déconseille à tout prix de conduire la nuit en Australie. Le bord des routes est malheureusement jonché de cadavres d’animaux. Pour vous et pour eux, le mieux est donc de conduire de jour. De mon côté je n’ai quasiment jamais conduit de nuit, et le peu de fois où je l’ai fait (retour de photos de coucher de soleil par exemple), j’allais vraiment très doucement, et tant pis si je me faisais doubler par des voitures plus pressées .A chaque fois, j’ai vu des animaux au bord de la route, donc vraiment, il faut aller doucement.
Mes bon plans voyage en Australie
Limiter les frais bancaires avec la carte Revolut ou N26
La plupart des retraits d’argent liquide est facturé par les distributeurs ATM. Pour un simple retrait de 100 AUD, le distributeur peut facilement vous demander entre 3 ou 5 AUD de frais, sans compter les frais liés au taux de change et les frais de votre banque. Je n’ai pas trouvé de distributeurs qui me permettait de retirer de l’argent sans frais.
Pour limiter les frais bancaires, j’ai commandé une carte Revolut quelques moins avant de partir (pour avoir le temps de la tester et vérifier que celle-ci marchait bien). La carte Revolut est une carte bancaire qui permet de régler ses achats avec le meilleur taux de change possible. Pour en bénéficier, pas besoin d’ouvrir un nouveau compte bancaire, il suffit de recharger sa carte avec une application via son smartphone. Le rechargement est instantané et permet ensuite de régler ses achats comme une carte normale. La carte est payante au moment de l’achat (quelque chose comme 6€ ce qui comprend les frais de livraison) et l’utilisation « de base » est gratuite. Des options premium existent, qui permettent notamment les retraits – très limités avec la version gratuite – mais je n’en ai pas eu besoin. Pour moi cette carte est un vrai bon plan car d’une part, aucun frais n’est facturé, mais en plus car le taux de change appliqué est excellent (bien mieux qu’avec mon autre banque ou que les bureaux de change). J’avais également testée la carte au Danemark et au Maroc avant mon voyage. Il n’y a qu’au Maroc où celle-ci n’a finalement été peu utile puisque le paiement en carte bleue y est assez peu développé.
Je n’ai retiré que le strict minimum (environ 100 AUD) pour mes 5 semaines, car la carte bleue est acceptée quasiment partout même pour les petits montants.
Il y a également N26 qui propose un système un peu similaire mais je ne l’ai pas testé personnellement.
Attention, que ce soit pour N26 ou Revolut, il est nécessaire de déclarer ces comptes au moment de votre déclaration de revenus aux impôts car il s’agit de banques basées à l’étranger.
Le Forfait Free Mobile pour pouvoir téléphoner en France et avoir la 3G sur place
Le forfait Free Mobile à 19.99 euros/mois comprend des appels, SMS et MMS illimités vers la France et l’Australie ainsi que 30 Go de data avec le réseau 3G.
Le changement de forfait se fait très rapidement (en une semaine à peine, encore faut-il être encore en France et anticiper un peu le temps de recevoir la carte sim). En Australie, le forfait Free Mobile ne passe pas partout, loin de là, et n’est pas toujours extrêmement rapide, mais c’est mieux que rien et à ce prix là je n’ai pas trouvé mieux. Prévoyez de télécharger en amont les cartes Maps.me ou Google Maps pour s’orienter dans les zones où le réseau fait défaut.
Epack YHA : la formule idéale pour séjourner dans les auberges de jeunesse YHA au meilleur prix
L’Australie dispose d’un grand nombre d’auberges de jeunesse à travers le pays. Ces auberges sont en réalité ouverte à tout le monde. Pour ma part j’ai 33 ans, j’ai croisé des jeunes de 18 ans comme une grand-mère de plus de 80 ans, des familles, bref il ne faut pas se laisser intimider par son âge ! Les auberges de jeunesses est le moyen le plus économique de voyager en Australie, surtout lorsque l’on voyage en solo, puisque l’on partage la chambre avec d’autres personne et on paye au lit. Il existe également des chambres privatives qui peuvent intéresser les couples ou les familles. De plus les auberges sont dotées d’un panel de services : cuisine équipée (qui permet de limiter les frais liés aux repas), wifi gratuit, machine à laver (en supplément), espace canapé… Cela permet de faire des rencontres, d’échanger les bons plans avec d’autres voyageurs. Sans cela, je n’aurais pas été faire l’excursion de snorkeling avec les otaries, qui m’a été chaudement recommandé et qui restera l’un de mes plus beaux souvenirs du voyage !
Le réseau YHA Australia est le plus large réseau d’auberges de jeunesse en Australie. Ces auberges sont globalement de très bon standing, bien entretenues avec de beaux espaces communs, parfois des rooftops. Les équipements (cuisines, sanitaires) sont propres et des règles de respect sont instaurées (pas de bruit après 22h par exemple) et respectées. J’avoue que j’avais un peu peur de mal dormir la nuit, dans les auberges, mais ce n’était pas le cas. Peut- être j’ai eu de la chance mais sur 25 nuits en YHA et 5 nuits dans des auberges indépendantes, je n’ai jamais été confrontée à des problèmes de bruit dans la chambre ou à l’extérieur, C’est pourquoi, il me semble qu’en Australie les voyageurs sont vraiment respectueux. Il n’y a qu’à Sydney ou Melbourne que j’ai trouvé qu’il y avait un peu moins de respect dans la cuisine puisque certaines personnes ne faisaient pas leur vaisselle où ne rinçaient pas l’évier derrière leur passage (en auberge le principe est qu’on lave, essuie et range le matériel utilisé pour la préparation des repas).
Pour voyager dans les auberges de jeunesse YHA, optez pour une formule Epack permet de faire des économies sur les nuits puisque le tarif est fixe. Très intéressant notamment pour les nuits dans les grandes villes comme Sydney où les hostels peuvent être chers. Dans tous les cas, il faut réserver directement sur le site officiel YHA Australia, afin d’obtenir le meilleur prix. Seul le site officiel YHA garanti les meilleurs prix. Vous risquez de passer plus chers en passant par des plateformes intermédiaires telles que Booking ou Hostelword pour n’en citer que quelques-uns.
Par exemple, le Epack 25 nuits que j’ai eu l’occasion de tester grâce à mon partenaire YHA propose la nuit dans chaque hostel du réseau à seulement 25 AUD soit environ 16 € ! Certains hostels du réseau affichent un prix à la chambre encore plus bas, mais le Epack permet de dormir dans les chambres les plus petites (ce n’est pas écrit mais c’est ce que j’ai constaté sur place), qui sont toujours plus chères que 25 AUD. Bref, le Epack est vraiment la meilleure solution pour économiser sur l’hébergement en Australie et garder son budget pour les excursions.
Le Epack est valable dans plus de 70 hostels à travers l’Australie (sauf quelques hostels comme Kings Canyon ou Uluru ne les acceptent pas), pour des séjours de 3 nuits consécutives maximum dans un même hostel et valable de 3 à 4 mois selon le nombre de nuits choisi.
Mon top 3 des hostels YHA testés durant ce voyage :
- The Grampians Eco YHA, une superbe auberge en bois parfaitement intégré dans la nature, Gary et Kelly sont des responsables adorables et incollables sur les randonnées à faire dans le parc national
- Sydney Harbour YHA pour son rooftop avec vue sur Circular Quay et l’Opéra de Sydney
- Apollo Bay Eco YHA, une auberge design très bien entretenue à la fois proche de la ville et dans une rue calme, idéale pour faire étape sur la Great Ocean Road
Faut-il réserver ses hébergements à l’avance ?
La plupart du temps, sauf événement spécial, il n’est pas forcément indispensable de réserver ses hébergements à l’avance. Mais dans mon cas particulier, j’ai décidé de le faire. En effet, le mois de janvier correspond aux grandes vacances scolaires des Australiens. La côte du NSW et du Victoria est très populaire à cette période en raison des très bonnes conditions météos. Aussi, c’est un peu comme si vous visitiez la côte d’azur au mois d’août… alors il faut réserver ! La côte australienne étant plus grande la densité de personne n’a rien à voir, mais niveau hébergement, tout sera complet, puisque la quantité des hébergements est également adaptée !
Autour du 26 janvier (la fête nationale australienne), les Australiens ont un week-end prolongé, et là c’est la même chose tout est complet. De mon côté j’avais réservé tous les hébergements au moins un mois à l’avance en choisissant des hébergements à annulation gratuite sur Booking ou avec mon Epack YHA qui permet également d’annuler sous réserve de respecter un délai de quelques jours. Finalement ayant soigneusement préparé mon itinéraire, je n’ai procédé à aucune modification de mon parcours une fois sur place.
Les applications mobiles utiles
Maps.me pour avoir les cartes en local et se repérer. L’application est particulièrement précise et utile pour les randonnées. Les sentiers y sont repérés ainsi que les points d’intérêts (cascades, panorama…). Même avec un forfait téléphonique comprenant la data, veillez à télécharger les cartes en hors lignes car les zones peu ou mal couvertes sont légions (notamment pour faire de la randonnée).
Camper mate si vous choisissez de voyager en camper-van/camping-car, Camper Mate est l’application indispensable à installer sur votre smartphone. Il s’agit d’une application collaborative qui recense, géolocalise et commente les campings, les douches, les toilettes, les zones de vidange, les stations essence… bref tout ce dont on peut avoir besoin pour camper. Cette application fonctionne pour l’Australie et la Nouvelle-Zélande uniquement.
YHA Australia pour gérer vos réservations si jamais vous optez pour une formule de type Epack.
Quel budget prévoir pour un voyage en Australie ?
Le budget total de mon voyage de 5 semaines en Australie s’élève à environ 4900 € compensations CO2 incluses. Une grosse partie de ce budget est consacrée au transport, notamment pour l’achat du billet d’avion et la location de la voiture. Je me suis également fait plaisir en termes d’excursions et d’activités. Je préfère économiser sur le logement que de rater des excursions extraordinaires ! Si de nombreux musées sont gratuits en Australie, les excursions/activités en groupe reviennent vite un peu cher.
Transport : environ 2000 €
- Vol aller/retour Paris-Sydney avec China Eastern : 957 €
- Vol interne Adélaïde – Alice Springs avec Qantas : 170 €
- Location de voiture : 400 € + 200 € de frais d’abandon à Adélaïde
- Essence : 200 €
- Péage Sydney : 20 €
- Transport en commun Sydney : 47 €
Excursions / visites : environ 1200 € dont :
- Excursion deux jours à Kangaroo Island : 240 €
- Excursion cinq jours dans le Center Rouge : 570 €
- Snorkeling avec les otaries et visite de Montague Island : 80 €
- Opéra de Sydney (visite + spectacle) : 80 €
Hébergement : 844 € pour 32 nuits (les nuits à Kangaroo Island et dans le Centre Rouge faisait partie du budget excursion) la plupart en auberge de jeunesse sauf trois nuits en AirB&B et deux nuits en B&B.
Repas : 658 € (courses – je mangeais la plupart du temps à l’auberge et me préparait des pique-nique, mais j’ai également fait quelques restaurants et café.
Compensation carbone : 200 € (on en parle juste après)
Si vous souhaitez voyager en Australie, mais n’avez pas le temps ou ne souhaitez pas organiser vous-même le voyage, je vous conseille de vous demander un devis gratuit auprès de Comptoir des Voyages, une agence de voyage sur mesure, qui saura vous proposez un itinéraire adapté à vos envies.
Quel est le bilan carbone d’un voyage en Australie ?
Suite aux débats au sein de la communauté des blogueurs de voyage sur notre responsabilité écologique, j’ai décidé à partir de 2019 d’intégrer dans mes articles le bilan carbone de mes voyages, surtout quand je prends l’avion (ce que je vais essayer de limiter – oui je reporte cette décision chaque année – et là avec ce voyage c’est une catastrophe !). Le but de ce paragraphe n’est pas uniquement de m’auto-flageller, mais de me mettre face à mes contradictions sans faire l’autruche (un jour à la manif contre le climat, le lendemain dans un A380) et de compenser mes émissions carbone (la solution du « moins pire » – on est d’accord).
Il existe différents calculateurs plus ou moins précis. Mon objectif n’est pas d’avoir une estimation au kilo près mais d’avoir une idée des volumes qu’un tel voyage peut représenter. Pour cela j’ai décidé de faire confiance au calculateur de la Fondation Good Planet et de compenser mes émissions par un don auprès de celle-ci.
Vol International Aller-Retour Paris – Sydney avec escale en Chine : 7.64 tonnes CO2
Vol interne Adélaïde – Alice Springs + Alice Springs – Sydney : 0.79 tonnes de CO2 (mes vols internes avaient directement été compensés lors de l’achat des billets, car c’est une option que la compagnie Qantas propose lors de l’achat est que j’avais alors retenu)
3500 km en voiture « petite citadine » : 0.82 tonnes de CO2
(je néglige les trajets réalisés dans le cadre des deux excursions, car nous étions en groupe et je ne sais absolument pas combien de kilomètres nous avons pu parcourir ni la consommation des véhicules utilisés)
Ainsi au total, ce voyage aura émis 9.43 tonnes de CO2 soit 5.25 fois ce que la Terre peut supporter par habitant et par an pour stopper l’accroissement de l’effet de serre par an. Pour compenser ces émissions, j’ai réalisé un don de 200 €, qui permet de soutenir des projets permettant de compenser ses émissions de CO2 (même si malheureusement il ne faut pas seulement compenser, mais les réduire et pas qu’un peu). Contrairement aux dons classiques, les dons pour la compensation carbone volontaire ne sont pas déductibles des impôts. Ceux-ci sont fléchés vers des projets permettant de réduire les émissions de CO2 dans un pays en voie de développement. La Fondation Good Planet soutient ainsi des projets de développement d’énergie renouvelable ou de valorisation des ordures ménagères en compost pour la production de biogaz (un gaz dont la composition est similaire au gaz naturel mais d’origine renouvelable). Le financement obtenu par la compensation carbone est ainsi sensé compenser le volume de CO2 émis par le voyage. En contrepartie de ce don, j’ai reçu un certificat reconnu par deux labels internationaux : Gold Sandard et Voluntary Carbon Standard.
Ce petit calcul m’a malheureusement mis face à un constat que j’ai encore aujourd’hui du mal à digérer. Ce ne sont pas mes écogestes du quotidien (utilisation quotidienne des transports en commun, régime presque végétarien, maximum d’achats alimentaires au marché auprès de producteurs d’Ile-de-France en mode Zéro Déchet en apportant mes tupperwares, très peu d’achat de choses neuves en 2018 hormis des livres…) qui vont faire quelque chose. Renoncer aux voyages (notamment aux grands voyages incluant l’avion) est la chose la plus difficile pour moi, car c’est ce qui me passionne le plus au monde – et en plus j’adore les avions – et malheureusement est celle qui a en réalité le plus d’impact sur le climat. Pour être tout à fait honnête avec vous, je ne sais pas si j’arriverais à renoncer aux voyages en avion dans les années qui viennent, alors en attendant je vais être transparente sur mes émissions et les compenser. Par contre j’ai décidé de ne plus prendre l’avion pour les voyages en France, même lorsque le prix était plus élevé que le train (ce qui finalement est trop souvent le cas !) et de ne plus prendre l’avion pour de courts week-end. Désormais, je prendrais l’avion pour au moins une à deux semaines de vacances sur place.
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Un grand merci à mes partenaires Carigami pour la location de voiture et le réseau d’auberge YHA Australia pour le Epack, ainsi que Scenic World Blue Mountain, Jenolan Caves, Phillip Island Nature Parks et OtwayFly pour leur accueil. Certains liens de cet article sont des liens affiliés.
13 Comments
itinera magica
18 mars 2019 at 13:45Ton article me donne follement envie d’y retourner. J’ai fait deux grands voyages en Australie, une fois un mois quand j’avais 15 ans avec ma famille, une fois 3 semaines il y a 5 ans, quand mon frère vivait à Sydney pour une année à l’étranger et que je suis venue lui rendre visite. Je garde un souvenir émerveillé de ce pays extraterrestre. Merci pour les beaux souvenirs !
Mathilde
18 mars 2019 at 17:37Oh je te comprends, car j’ai très envie d’y retourner aussi ! Ce pays est tellement démesuré, tout est si grand, même les distances que l’on peut parcourir aux USA peuvent sembler petites parfois lol. J’ai tellement aimé l’Outback, que ce fût un crève cœur de n’y passer que 5 petites journées. Et je ne parle même pas de mon envie de retourner en Nouvelle Zélande. pourquoi je suis revenue ? je me le demande bien lol ^^
Anne
18 mars 2019 at 14:47De belles cartes postales en tout cas!
Mathilde
18 mars 2019 at 17:31Merci 🙂
Emma
18 mars 2019 at 16:08Ton itinéraire en Australie me fait rêver. Ce pays tient une place particulière dans mon coeur car j’ai passé quelques mois à Sydney pour améliorer mon anglais en 2012. Depuis, je garde en tête le projet d’y retourner et d’y faire un road trip. Concernant ton bilan carbone, je trouve que c’est une bonne idée de compenser ses émissions. C’est vrai que c’est dur de voir que tous les efforts que l’on fait au quotidien se retrouvent anéantis par un simple voyage en avion. Mais il faut aussi savoir être indulgent avec soi-même. Le parfait écolo n’existe pas malheureusement.
Mathilde
18 mars 2019 at 17:34J’espère que tu pourras concrétiser ton projet un jour car l’Australie est un pays absolument magnifique ! Et il y a tant à voir ! Je t’avoue que j’ai très envie d’y retourner car j’ai l’impression de n’avoir quasiment rien vu tellement c’est grand 🙂
Sarah
22 mars 2019 at 11:56C’est vrai que c’est compliqué de visiter l’Australie autant qu’on le voudrait vu la taille du pays ! Mais tu as quand même pu voir de belles choses on dirait, ça me donne plein d’idées pour préparer un futur road-trip là-bas, tes conseils aussi sont très complets 🙂
argone
24 mars 2019 at 11:26Quel article super complet, tu as dû mettre du temps à préparer tout ça …. il est surement super utile à ceux qui préparent leur voyage en Australie ! Pour le moment ce n’est pas à l’ordre du jour pour moi mais si c’était le cas je saurai où trouver des infos, merci 🙂
Mathilde
29 mars 2019 at 10:06Oui j’ai bien passé 6 mois à préparer ce Voyage 🙂 apres c’est pas forcément nécessaire mais j’aime beaucoup préparer en amont et tout planifier ahah
TRavels & me
29 mars 2019 at 09:51Super article et des photos qui donnent vraiment envie !!!
Amélie
5 avril 2019 at 01:39Top cet éclaircissement budget car ce serait l’un de nos futurs projets (lors de notre retour en Europe) !
Bravo aussi pour le point sur la compensation carbone ! Personne n’est parfait et comme tu le dis, assumer ses actes et vouloir les changer, c’est avancer !
Moi aussi je mettrai le CO2 pour mes prochains voyages en avion ; qu’on réduit cette année en privilégiant de voyager proche de chez nous à Montréal. Mais malheureusement nous allons être amené à prendre l’avion (car pas de ligne terrestre :/). C’est dur et comme toi, voyager est mon seul plaisir (je me suis restreinte dans tout, je vis de manière très minimaliste, je ne consomme presque plus, ne fais plus de shopping, pas de sorties, rien …ou très peu. Je fais tout à pieds, je consomme local, je prends des douche en 3mn chrono .. mais je sais que ce n’est pas assez). Sans les voyages ma vie serait bien monotone. C’est un fait purement égoïste et j’en suis bien consciente, je ne vais pas faire l’autruche. Mais si au moins ça peut sensibiliser en mettant des chiffres comme tu l’as fait, je le ferai aussi avec plaisir !
Mathilde
7 avril 2019 at 10:33Cool je suis contente que mon article ait pu t’être utile 🙂 L’Australie est un pays magnifique alors j’espère que tu auras l’occasion d’y aller 🙂 J’y serais bien restée plus longtemps (tout comme en Nouvelle Zélande où je me suis rendue après).
Cecile
15 avril 2019 at 11:26Quel beau voyage tu as fait c’est fantastique j’espère que j’aurai un jour l’opportunité d’y aller. Belle initiative pour le bilan carbone je ne savais pas que l’on pouvait calculer ainsi je vais aller regarder de plus prêt car c’est un sujet auquel je suis très sensible. Je fais très attention au quotidien au tri au zéro déchets etc…. mais comme toi je vais avoir du mal à renoncer aux voyages en avion car il y a plein de superbes endroits sur la planète que j’aimerai découvrir.