Bourgogne - Franche Comté Centre - Pays de la Loire Cyclotourisme France

2 jours sur La Loire à Vélo de Nevers à Gien

le canal latéral à la loire

A la fin de l’été, j’ai mis mon vélo dans le train pour un week-end sur la Loire à Vélo. Après moultes hésitations sur le tronçon à réaliser, j’ai décidé de commencé par le commencement de la plus célèbre véloroute de France.

Depuis Paris, rien de plus facile de d’organiser une virée en vélo grâce aux nombreux TER et trains intercités qui desservent les gares situées le long de la véloroute.

Malheureusement, j’ai eu un petit soucis en déchargeant les photos de ma carte SD et j’ai perdu une partie de mes photos. Heureusement, j’en ai récupéré la majorité, mais cela est toujours frustrant de constater qu’il manque quelques photos que j’aurais aimé utiliser.

Dans cet article, je vous propose de découvrir les premières étapes de la Loire à Vélo depuis Nevers jusqu’à Gien. Un itinéraire d’un peu moins de 150 km que j’ai réalisé en 2 jours.

Jour 1 : Nevers – Sancerre

Visite rapide de Nevers

J’arrive en fin de matinée à Nevers. Je décide de faire un petit tour dans le centre-ville avant de déjeuner afin de découvrir rapidement les principaux monuments de la ville.

Le centre-ville s’organise autour du sublime Palais Ducal, un château des XVème et XVIème siècle, de style Renaissance qui abrite aujourd’hui l’Office du Tourisme de Nevers et une partie de l’Hôtel de Ville avec la salle du Conseil Municipal et la Salle des Mariages. J’ai visité rapidement la partie du palais ouverte au public, dont une intéressante salle d’exposition sur l’histoire de la ville de Nevers.

Le Palais Ducal de Nevers

Je continue ensuite ma balade à travers le centre historique de Nevers, dont une partie est piétonne. Le centre-ville est très agréable avec de nombreuses boutiques et restaurants.

La chapelle Sainte Marie, centre-ville de Nevers
rue piétonne commerçante dans le centre-ville de Nevers
terrasse de café dans le centre de Nevers

La cathédrale Saint-Cyr et Sainte Juliette de Nevers

Juste à côté du Palais Ducal se trouve la superbe Cathédrale Saint-Cyr et Sainte Juliette de Nevers, qui a la particularité de posséder deux chœurs qui se font face : un chœur roman surmonté d’une fresque représentant le Christ et un chœur gothique. Ces deux chœurs témoignent de l’histoire et de l’agrandissement de la cathédrale au fil des siècles.

la cathédrale de Nevers
l'intérieur de la cathédrale de Nevers
fresque ancienne dans la cathédrale de Nevers
fresque dans une des chapelles de la cathédrale de nevers

L’Eglise romane Saint-Etienne de Nevers

De l’autre côté du centre-ville se trouve une seconde église remarquable : l’église romane Saint-Etienne extrêmement bien conservée. Cette église fût édifiée par les moines de Cluny à la fin du XIème siècle. Elle est vraiment superbe, ce n’est pas étonnant que l’architecte Eugène de Viollet-le-Duc la considérait comme « le monument le plus parfait que le XIème siècle ait laissé à la France. Après en avoir fait le tour pour admirer l’architecture de l’ensemble du bâtiment, je pénètre à l’intérieur.

l'église romane de Nevers

L’intérieur de l’église est très harmonieux. Son chœur est encadré par un déambulatoire. J’aime beaucoup les églises romanes, plus sobres mais plus intimiste que le style gothique.

intérieur de l'église romane de Nevers

Le Pont de la Loire

Après avoir consacré quelques rapides heures à la visite du centre-historique de Nevers, il est temps pour moi d’entamer mon périple à vélo. Il est environ 14h quand je me mets en route. Je prends la direction le Pont de la Loire, offrant une belle vue à la fois sur le fleuve et le centre-ville, pour rejoindre le Port de Nevers d’où part la véloroute qui me permettra de rejoindre l’itinéraire de la Loire à Vélo.

vue sur Nevers depuis le pont de la Loire
les bords de la Loire à Nevers

La véloroute de la Loire en Bourgogne

Le Km0, point de départ officiel de la Loire à vélo se situe au Bec d’Allier où se trouve la confluence de la Loire et de l’Allier. Pour le rejoindre depuis Nevers, rien de plus facile grâce à la très belle véloroute sécurisée La Loire en Bourgogne qui part du Port de la Jonction à Nevers et suit le Canal Latéral à la Loire. Au Port de Nevers a été installé des infrastructures pour les cyclotouristes avec une aire de repos, une fontaine et des outils pour réparer les vélos, mais malheureusement cela était endommagé lors de mon passage. Le point d’eau ne fonctionnait pas. Dommage car je l’avais repéré en amont et comptait dessus pour remplir mon bidon. Ce que je ferais un peu plus loin dans un café.

L’itinéraire de la Véloroute de la Loire en Bourgogne de Nevers au Bec d’Allier est vraiment superbe. La piste cyclable est entièrement bitumée, séparée du trafic motorisée et longe le canal pour un parcours très bucolique et très tranquille.

la véloroute la Loire en Bourgogne le long du Canal Latéral à la Loire

Le Bec d’Allier : km 0 de la Loire à Vélo

Après une quinzaine de kilomètres, me voici arrivée au point de départ officiel de la Loire à Vélo au Bec d’Allier situé à la confluence de la Loire et de l’Allier. Au Bec d’Allier, on retrouve au sol la marque du kilomètre 0. A chaque kilomètre, on trouve une balise de ce type qui permet de suivre l’évolution de son périple au fil du fleuve. Accessoirement, cela permet également de savoir que l’on est toujours sur la bonne voie – si l’on en voit pas pendant un petit moment – il convient de se méfier et d’ouvrir l’œil !

Le km0 de la Loire à Vélo
la Loire à Vélo au Bec d'Allier

La Charité-sur-Loire et son prieuré

Dernière étape de ma journée, la visite de la jolie ville de la Charité-sur-Loire, une cité monastique construite autour d’un prieuré. Son église est classée au Patrimoine Mondial de l’UNESCO en tant qu’étape majeure des Chemins de Compostelle en France.

Si la Charité-sur-Loire est juste à côté de la Loire à Vélo, il manque malheureusement une infrastructure pour traverser le pont (c’est vraiment dommage). En ce qui me concerne, ca va en appuyant un peu plus fort sur les pédales car les voitures sont pressées et me le font sentir, mais c’est un peu dommage pour les familles. Ce n’est que quelques centaines de mètres, mais cela suffit pour refroidir les cyclotouristes débutants.

La ville est assez animée car mon passage coïncide avec le festival Blues en Loire. Des scènes ont été installées un peu partout dans la ville, notamment à l’entrée de l’église et dans l’ancien cloître.

Centre ville de la Charité sur Loire - La maison du Sabolier
le clocher de l'église de la Charité sur Loire
rue commercante principale de la Charité sur Loire

Je profite de mon arrêt pour visiter la superbe église Notre-Dame de la Charité de style roman construite au XIème et XIIème siècle. Cette église est la « fille ainée » de l’Abbaye de Cluny et était ainsi au Moyen Age la seconde plus grande église de France après Cluny.

le Prieuré de la Charité sur Loire

Ne quittez pas l’église sans admirer le superbe Tympan de la Transfiguration dans le transept sud, qui représente une scène du nouveau Testament où Jésus change d’apparence et se met à resplendir comme un soleil devant les apôtres Pierre, Jacques et Jean.

Fronton de l'église de la Charité-sur-Loire

L’arrêt à la Charité-sur-Loire est l’occasion d’une pause gourmande pour recharger les batteries. Je repère la file d’attente pour le Glacier du Prieuré. Les glaces artisanales y sont effectivement délicieuses et méritent bien un peu de patience. Les parfums sont plus originaux les uns que les autres et pour une fois je délaisse le chocolat pour d’autres saveurs. Le plus dur est de choisir parmi la longue liste parfum !

Après la visite du Prieuré, je grimpe jusqu’aux vestiges des remparts de la Cité qui offrent une superbe vue sur l’église, le village et le fleuve. L’heure tourne, il est temps pour moi de continuer ma route. Je n’aurais hélas pas le temps pour d’autres arrêts jusqu’à ma destination : le village de Thauvenay où je retrouve mon compagnon qui est dans la région pour une autre raison.

les remparts de la Charité sur Loire
Le Prieuré de la Charité sur Loire

Jour 2 : Sancerre – Gien

Visite du village de Sancerre

Je commence ma deuxième journée en quittant l’itinéraire de la Loire à vélo pour grimper sur la colline de Sancerre, un joli village au cœur des vignobles. Il faut un peu d’effort pour atteindre le sommet, le moins raide étant d’emprunter la route qui serpente doucement entre les vignes. Je ne suis pas mécontente d’avoir une petite montée, le changement de rythme me manque un peu sur cet itinéraire tout plat. Et oui, je suis peu être un peu folle, mais j’aime bien quand ça monte un peu à vélo !

le village de Sancerre au coeur des vignes

Ne trouvant pas d’emplacement dédié aux vélos dans Sancerre, j’accroche le mien comme je peux au mobilier urbain pour visiter la ville. Pour visiter Sancerre, je décide de suivre le circuit touristique représenté par une ligne rouge tracée au sol, et qui permet de découvrir les principaux monuments du village dont la superbe église et la maison de Jacques Cœur, grand argentier du Roi, qui est aussi l’une des plus anciennes maisons de la ville (mais nettement plus modeste que son Palais à Bourges).

C’est dimanche matin et la ville est très calme, la plupart des magasins sont fermés, mais je trouve heureusement une boulangerie pour mon second petit déjeuner (et oui le vélo ça creuse !).

l'église de Sancerre
dans les ruelles de sancerre
Sancerre - immeuble Coeur de France

Perché sur une colline dominant la Loire, Sancerre offre de beaux points de vue sur les environs et notamment sur le village de Saint-Satur et son viaduc (que j’emprunterai quelques heures plus tard en poursuivant mon chemin sur la Loire à Vélo). Malheureusement, ce matin-là le soleil n’est pas au rendez-vous pour admirer le panorama sur les vignobles.

le village de Saint Satur
le Viaduc de Saint Satur

Le Long du Canal Latéral à la Loire

Après avoir fini ma visite de Sancerre, je récupère mon vélo et redescend pour continuer la route. Après avoir traversé le viaduc de Saint-Satur, l’itinéraire récupère les chemins de halage du Canal Latéral à la Loire. La piste cyclable est toujours aussi belle.

Je fais un petit détour par Cosne-Cours-sur-Loire (ou il faut encore une fois traverser un pont non aménagé pour les cyclistes, mais sans m’y attarder car j’ai pas mal de route pour cette journée. Je ne vous conseille pas forcément de braver le pont car il n’y a pas énormément de choses à voir dans cette ville. L’itinéraire passe ensuite tout près de l’impressionnante centrale nucléaire de Belleville-sur-Loire.

le canal latéral à la Loire
écluse sur le Canal Latéral à la Loire

J’arrive au niveau de la Maison de la Loire et du Cher à l’heure du déjeuner mais malheureusement celle-ci est fermée sur ce créneau horaire. Je zappe donc la visite et pars à la recherche d’un restaurant. Je profite des toilettes et de la fontaine ouvert pour les cyclistes de passage. Ces lieux pourtant bien essentiels sont assez peu nombreux pour être notés 🙂

Pas grand chose d’ouvert à Belleville-sur-Loire le dimanche. Grâce à Google Maps, je repère néanmoins La Taverne, un restaurant à burger un peu à l’écart du centre-ville (faut-il préciser encore une fois qu’il n’y a nulle part pour accrocher les vélos ? je trouve un moyen malgré tout de l’accrocher un peu comme je peux mais heureusement que je suis toute seule). Néanmoins je ne regrette pas mon arrêt, le burger est très bon et je fais le plein d’énergie pour continuer ma route.

Briare et son pont-canal

Je trace ma route sans m’arrêter entre Belleville-sur-Loire et Briare ma prochaine étape. Une fois dans le Loiret, la qualité de la piste cyclable change. On passe sur un chemin non revêtu, qui ne pose pas de soucis à mon gravel mais ne sera pas autant adapté à un vélo de route. Si vous êtes en VTC ou VTT cela ne posera aucun problème non plus.

Briare est une jolie petite ville établie sur les bords de la Loire. Son point d’intérêt principal est l’impressionnant Pont Canal qui permet au Canal de Briare (qui relie la Seine depuis Montargis et la Loire) de traverser la Loire et de rejoindre le Canal Latéral à la Loire.

Ce superbe pont canal de 662 m de long (malheureusement mes photos prises de plus près ont été perdues) a été réalisé par l’entreprise Eiffel entre 1890 et 1896. Sa construction est une véritable prouesse technique. Le trafic de marchandises a aujourd’hui laissé la place à un trafic de plaisance. Il est possible de découvrir le Pont Canal en embarquant à bord d’une croisière d’une heure et demie organisée aux beaux jours.

Pour ma part, je me suis installée à la terrasse du café situé au bord du canal pour une pause glacée bien méritée (l’avantage du cyclotourisme est que ça creuse l’appétit et tous les prétextes sont bons pour s’offrir une coupe glacée – oui je n’ai fais que rouler et manger dans ce voyage !). Bien sur encore une fois, on accroche les vélos comme on peut – et vu le nombre de cyclotouristes passant par là, je suis effarée de constater qu’aucune solution d’accroche des vélos correcte n’est proposée…

Briare et le pont Canal au dessus de la Loire
le gite du Pont Canal à Briare
une péniche à Briare
Briare

Pour traverser le Pont Canal de Briare à vélo, il faudra mettre pied à terre, car le passage est assez étroit et le nombre de piétons assez important.

Gien

J’avance sans m’arrêter entre Briare et Gien, l’heure tourne et je voudrais avoir le temps de faire un petit tour du centre-ville de Gien et prendre le temps d’acheter mon billet retour sans stress à la gare. Il n’y a que 12 km entre les deux villes qui se font assez rapidement. Je n’aurais donc pas le temps de m’arrêter à Brisson sur Loire où il est possible de visiter un château. C’est l’inconvénient d’avoir des contraintes horaires pour le retour en train.

le château de Gien

La Loire à vélo en pratique

Voyager avec son vélo dans le train

espace vélo dans un tran intercités

Voyager avec son vélo dans le train est possible assez facilement sur la Loire à Vélo.

A l’aller, j’ai pris un train Intercités au départ de Paris Bercy pour Nevers. L’espace vélo était disponible sur réservation pour un supplément de 10€ pour le vélo. J’ai choisi cette option plus rapide que le TER qui était un peu plus cher mais où le transport du vélo était gratuit (finalement les deux options revenaient au même prix et il y avait un gain de temps avec le train Intercités.

L’inconvénient des trains Intercités (mais aussi de certains TER) est que les marches sont bien hautes et la porte assez étroite. Ce n’est donc pas du tout pratique pour faire entrer le vélo dans le train – et d’autant plus comme je voyageais en solo. Heureusement des personnes (dans le même cas que moi m’ont aidé). Ensuite, il faut encore des biscottos pour suspendre son vélo au crochet (au passage je suis bien contente de ne pas avoir de vélo électrique car bonjour le poids…)

Au final l’espace vélo était plus que plein (certains vélos ont été placé dans le couloir du train) mais aucun n’a été refusé (encore heureux vu que l’on paye la réservation…).

Au retour, j’ai pris un TER en gare de Gien (il y a également possibilité de repartir d’autres gares comme Briare ou Cosne sur Loire). Dans les TER, le transport de vélo se fait gratuitement mais sans réservation. Je n’ai pas eu de mal pour avoir une place pour mon vélo sur ce trajet un dimanche soir d’été, l’itinéraire étant un peu moins populaire que la suite de la Loire à Vélo. Comme à l’aller, les trains étant anciens, cela n’a pas été facile de monter mon vélo à bord du train, mais encore une fois il y avait des passager pour m’aider – merci à eux !

Sachez que pour la suite de l’itinéraire, la SNCF met en place des trains spéciaux pour les cyclovoyageurs entre Orléans, Nantes et Le Croisic qui peuvent embarquer entre 33 et 83 vélos (de mi-juin à mi-septembre).

Quel vélo pour la Loire à Vélo ?

Sur la partie que j’ai réalisé entre Nevers et Gien, j’ai été impressionnée par la qualité de la véloroute. Lors de mes petites escapades cyclotouristiques (Véloscénie, Scandibérique, Canal du Midi…), j’ai pu constater que les véloroutes étaient souvent de qualité moyenne : le revêtement est souvent au mieux du gravillon ou du stabilisé et malheureusement, les pistes cyclables sont entravées de nombreuses barrières et poteaux. Ces barrières ont pour but d’empêcher la circulation motorisée, mais sont parfois tellement mal conçues qu’elles empêchent aussi la circulation des vélos… (bon courage si vous voyagez avec une remorque…) comme par exemple :

Ici rien de tout cela, je n’ai vu aucune barrière, aucun potelet… sur la totalité du trajet de Nevers à Gien. La grande majorité de la véloroute est particulièrement bien entretenue et quasiment entièrement bitumée la rendant tout à fait praticable avec un vélo de route. Il n’y a que la partie longeant le Canal Latéral à la Loire au niveau du département du Loiret qui n’était pas bitumée – aussi je n’étais pas mécontente d’être en gravel. Ainsi, l’itinéraire de la Loire à Vélo entre Nevers et Gien peut être réalisé avec tout type de vélo, bien que le vélo de route sera moins adapté sur la partie de Belleville sur Loire à Briare.

De Nevers à Gien, la véloroute emprunte une grande majorité de pistes cyclables dédiés. L’itinéraire est plat, très facile, accessible à tous. Idéal pour débuter le cyclotourisme (de mon côté, j’aurais aimé quelques côtes pour casser la monotonie du rythme). Il y a quelques passages sur des routes de campagne mais qui sont très peu fréquentées. Durant ces deux jours, je ne me suis jamais sentie en danger sur cet itinéraire.

Je n’ai pas apprécié la traversée des ponts de la Charité sur Loire et de Cosne-sur-Loire, car il y a beaucoup de circulation et ils ne sont pas aménagés pour les vélos. C’est un peu dommage, notamment pour la Charité-sur-Loire car c’est une étape importante à voir sur l’itinéraire. Je ne comprends pas que sur un itinéraire aussi connu que la Véloroute de la Loire, les accès aux villes soient aussi mal fait (et oui les villes sont importantes pour le cyclotouriste qui ne vit pas d’amour et d’eau fraiche mais à besoin d’aller dans les villes pour se ravitailler quand ce n’est pas tout simplement pour visiter !).

Concernant le balisage, j’ai trouvé celui-ci assez bien fait. Au sol on retrouve des marques régulières indiquant le nombre de kilomètres parcourus depuis le Bec d’Allier. Les ville sont également bien indiquées avec le nombre de kilomètres restant. Néanmoins, j’avais toujours la trace GPX avec moi mais elle m’a peu servit.

L’autre point négatif après l’accès aux villes que j’ai constaté sur ce tronçon de la Loire à Vélo est le manque criant de véritables stationnements pour les vélo dans les villes traversées ou située à proximité immédiate de l’itinéraire. Que ce soit à la Charité sur Loire, Sancerre ou à Briare, ceux-ci sont tout simplement inexistants (ou alors très bien cachés) et l’on se retrouve à attacher comme on peut son vélo au mobilier urbain. A Nevers, les stationnements vélo existent mais sont un peu caché et placé à des endroits peu intuitifs.

Quelles sacoches pour un voyage en vélo de courte durée ?

Pour ce voyage de deux jours, j’ai essayé d’être minimaliste. Ce fût d’autant plus facile que je rejoingnais mon conjoint le soir et j’ai donc pu tricher et n’emporter avec moi que mes affaires à la journée.

J’ai donc laissé mes grosses sacoches Decathlon au placard et je l’ai troqué contre mon sac à dos-sacoche Mero-Mero, une marque éco-responsable basée à Annecy, qui me sert dans mes trajets velut’ ou velotaf du quotidien (soient l’ensemble de mes sorties vélos non « sportives »). J’ai reçu à Noël dernier de ma famille, le sac Mini-Squamish de la marque Mero-Mero et il est super pratique car c’est un sac à dos imperméable qui se converti en sacoche à vélo (je n’aime pas pédaler avec quelque chose sur le dos surtout si je dois rouler plus de quelques kilomètres.

Ce sac n’est pas donné mais je le trouve vraiment pratique et en plus son design est plutôt chic. En cyclotourisme, cela me permet de ne rien laisser sur mon vélo quand je pars visiter une ville. Il est assez pratique et s’ouvre soit sur le dessus, soit avec un zip sur le côté.

L’inconvénient est que le sac n’est pas immense et qu’il ne conviendra que pour des petits séjours seulement (surtout que mon matériel photo occupe à lui seul la moitié du sac !). Si vous voyagez plus longtemps, cela peut être pratique de coupler ce type de sac qui contiendra vos affaires « précieuses » avec une autre sacoche contenant les affaires de faible valeur pour limiter le risque de vol.

Le second inconvénient est qu’avoir une seule sacoche créé un petit déséquilibre, mais je m’attendais à pire.

J’avais une seconde pochette de cadre que je laissais avec le matériel de réparation classique (chambre à air de rechange, pompe anti-crevaison, multi-tools, démonte-pneus…)

Combien de kilomètres par jour sur la Loire à Vélo ?

Si le but de votre voyage est d’allier vélo et tourisme, le bon équilibre de mon point de vue est de réaliser des étapes journalières dont la distance est comprise en 50 et 70 km. Cela permet de laisser le temps pour les visites tout en avançant sur l’itinéraire. Bien sûr, il s’agit là d’une moyenne. Selon la densité des points d’intérêt de la région, votre niveau physique et de fatigue, il est possible de la réduire ou l’augmenter.

Pour ce week-end, j’avais prévu deux étapes de 60 et presque 80km. Pour la seconde journée, si j’ai eu le temps de bien profiter de Briare, mon étape à Gien fût assez courte car j’étais contrainte par les horaires de TER pour rentrer qui n’étaient pas si fréquents. Cela sera l’occasion de revenir pour poursuivre la Loire à Vélo jusqu’à l’Océan !

Où dormir sur la Loire à Vélo ?

En cyclotourisme, le mieux est de repérer les hébergements labelisés Accueil Vélo qui garantissent un certain nombre de services adaptés pour le voyage en vélo dont un local sécurisé et qui sont situés à proximité d’une véloroute. Vous pouvez identifier les hébergements Accueil Vélo sur le site internet de la Loire à Vélo. Ces hébergements peuvent être de tout type, du camping à l’hôtel en passant par le gite.

Cette fois-ci, je n’ai pas opté pour cette solution puisque je rejoignais mon compagnon qui avait réservé aux Chalets de Sancerre, un ensemble de 4 cabanons en bois tout confort et tout aménagé. Notre chalet pouvait accueillir jusqu’à 4 personnes.

Cet hébergement ne disposait pas de parking vélo mais j’ai pu accrocher le mien à la rambarde de la terrasse. L’inconvénient de cet hébergement est qu’il est situé un peu en hauteur par rapport à la véloroute, il faudra donc s’attendre à une montée bien raide (mais assez courte) pour le rejoindre.

Les Chalets de Sancerre à Thauvenay

A lire aussi

Retrouvez par ici mes autres articles sur des itinéraires de cyclotourisme de courte durée à réaliser en France :

Si vous avez aimé cet article, partagez-le sur Pinterest !

2 jours sur la Loire à Vélo de Nevers à Gien : visite de Nevers, la Charité sur Loire, Sancerre, Briare et son Pont Canal et Gien. Conseils pratiques pour partir en voyage le long de la Loire à vélo.
2 jours sur la Loire à Vélo de Nevers à Gien : visite de Nevers, la Charité sur Loire, Sancerre, Briare et son Pont Canal et Gien. Conseils pratiques pour partir en voyage le long de la Loire à vélo.
2 jours sur la Loire à Vélo de Nevers à Gien : visite de Nevers, la Charité sur Loire, Sancerre, Briare et son Pont Canal et Gien. Conseils pratiques pour partir en voyage le long de la Loire à vélo.

No Comments

    Leave a Reply

    Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.