Pour notre deuxième journée à Lisbonne, nous décidons de calquer l’organisation de la journée sur le même modèle que la veille : visite d’un musée le matin, balade dans les rues l’après midi !
Nous consacrons notre deuxième journée à Lisbonne par la visite du centre ville avec les quartiers suivants :
- Avenidas Novas : avec le Musée Calouste Gulbenkian et le Parc Edouardo VII
- Le Quartier de Baixa autour de la Praça do Comercio
- Les Quartiers de Chiado et du Bairro Alto
Sommaire
Visite du Musée Calouste Gulbenkian
Nous commençons donc la journée par la visite du musée Calouste Gulbenkian situé au nord de la ville. Le musée est un peu excentré du centre-ville, le plus simple et le plus rapide est de prendre le métro jusqu’à la station San Sebastiao. On rejoint rapidement le musée en traversant un parc très agréable. Le bâtiment du musée a une l’architecture un peu austère, sorte de bunker en béton, mais s’intègre bien dans le parc.
Calouste Gulbenkian fût d’un homme d’affaire, plutôt méconnu, mais d’une rare envergure internationale. Né à Istanbul en 1869 dans une famille d’origine arménienne, il l’est l’un des premiers à comprendre les intérêts stratégiques du pétrole et acquis une fortune colossale en entrant dans la négociation du partage des champs de pétrole du Moyen-Orient. Son travail est l’occasion pour lui de parcourir le monde.
Grand amateur d’art, c’est un collectionneur exigeant. Il investit alors sa fortune dans sa passion : sa collection d’œuvres d’art. En 1942, il s’installe à Lisbonne. Il y restera jusqu’à sa mort en 1955. Désirant que son immense collection ne soit pas dispersé, il créé la fondation Calouste Gulbenkian. Le musée portant son nom fût inauguré en 1969.
L’intérieur de ce musée, un des plus important de Lisbonne, réuni une collection d’œuvres d’art impressionnante, qui montre l’étendue et éclectisme des goûts de Calouste Gulbenkian puisque sa collection retrace toute l’histoire de l’art, depuis l’Egypte Antique jusqu’aux impressionnistes.
Grâce à ces voyages, Gulbekian a développé un goût pour l’art d’un grand nombre de pays : on y trouve aussi bien des tapis perses que des vases chinois en passant par des pièces de mobilier ayant appartenu à la reine Marie-Antoinette. Il se trouve qu’il a pu acheter une grande partie de sa collection « au bon moment » : avec la révolution russe, les communistes au pouvoir, avaient choisi de vendre des œuvres de leur musées prestigieux pour renflouer les caisses du pays. Il a ainsi pu acquérir un grand nombre de pièces.
Au vu de l’étendue et de la richesse de ce musée, il reste difficile de réaliser que tout cela à pu appartenir à une seule et même personne !
Informations pratiques pour visiter le Musée Calouste Gulbekian (2024)
Réservez ici vos tickets pour file pour la visite du musée.
Horaires : 10h à 18h du mardi au dimanche. Dernière entrée 17h30. Fermé le 1 janvier, le 1 mai, le dimanche de Pâques, les 24 et 25 décembre
Compter environ 2h pour la visite
Possibilité de déjeuner à la cafétéria du musée qui dispose aussi d’une terrasse bien agréable. Rapport qualité/pri correct.
Le Parc Eduardo VII
En quittant le musée Gulbekian, nous décidons de rejoindre le centre-ville à pied en passant par le Parc Eduardo VII. Ce parc présente une perspective assez impressionnante sur la ville jusqu’aux rives du Tage.
Les serres froides
En chemin, nous nous arrêtons aux serres froides. C’est un endroit où il est vraiment très agréable de se balader, d’autant plus en cette belle journée de mai où les températures montaient déjà à plus de 30°C !
La serre est constituée d’un treillage en bois qui filtre l’eau et la lumière. Sans être étanche, elle permet de faire passer la bonne quantité d’eau et tamise la lumière, ce qui apporte une fraîcheur très agréable. Même si le jardin n’est pas immense, on peut facilement y passer 30 min-1 heure afin d’explorer tous les recoins (petites grottes, cascades…)
La serre dispose aussi d’un espace « serre chaude » avec des cactus, mais la majeure partie d’entre elle était fermée pour rénovation.
Le Quartier Baixa
En continuant la descente vers le centre-ville de Lisbonne (après les serres froides, nous avons triché en prenant le métro entre la place du Marquis de Pompal et la Praca Dos Restauradores), on rejoint le Quartier de la Baixa – la ville basse. Un quartier tout plat, coincé entre les collines de l’Alfama et du Chiado, constitué de rues qui se croisent à angles droits et de jolies places :
Ce quartier a été entièrement reconstruit suite au tremblement de terre de 1755.
L’Elevador de Santa Justa
Entre le quartier de la Baixa et le quartier du Chiado, l’Elevator de Santa Justa, un ascenseur en fer forgé d’architecture néogothique permet de relier la rue de Santa Justa à la rue des Carmes.
Pour utiliser cet ascenseur, il vous en coutera 5€… sauf si vous prenez votre courage à deux main pour grimper la rue des Carmes (possibilité de passer par les escalators du centre commercial de la Fnac pour les faignants^^) car l’accès à la première plateforme est gratuit depuis la rue des Carmes. Là haut, la vue vaut vraiment le coup ! (L’accès à l’étage supérieur est par contre payant mais la vue ne doit pas être bien différente).
La Praça do Comercio
Au bout du quartier de la Baixa, au bord du Tage, se trouve une place monumentale : la Praça do Comercio. Avec ces façades au jaune éclatant, c’est l’une des plus belles places de la ville. On la rejoint en traversant un gigantesque arc de triomphe.
En son centre est érigée une monumentale statue équestre du roi José 1er.
Depuis la Praça do Commercio, on peut rejoindre les bords du Tage où il est bien agréable de flâner. Au loin, on aperçoit le Christ-Roi et le Pont du 25 avril.
Les Quartiers du Chiado et du Bairro Alto
A l’Ouest de la Baixa, on rejoint la colline du Chiado et du Bairro Alto. Il s’agit de deux quartiers très animés le soir et où l’on trouve quantité de restaurants. De cette colline, on peut voir les remparts du Castelo Sao Jorge. Les rues sont plus étroites et un peu plus sinueuses que dans le quartier de la Baixa. Les immeubles sont comme partout recouverts d’azulejos multicolores.
Le musée archéologique du couvent des Carmes
En fin d’après midi, nous avons visité le musée archéologique du Couvent des Carmes. Le lieu est impressionnant puisque ce musée ce trouve au cœur d’une des plus grandes églises de la ville, mais laissé en ruine suite au tremblement de terre de 1755. Cela permet de réaliser qu’elle a pu être l’ampleur des dégâts… Le musée ravira surtout les amateurs de vieilles pierres. Cela dit, le lieu est assez agréable et reposant. Personnellement, c’est plus le lieu que j’ai apprécié que les pièces exposées. Néanmoins c’est vraiment une visite que je conseillerais car l’intérieur de l’église est vraiment impressionnant et l’entrée pas très chère.
Informations pratiques :
Tarifs : 3.50 € tarif plein
Horaires : du lundi au samedi, 10 h à 18 h de mai à septembre, 1 0h à 17 h d’octobre à avril. Fermé le dimanche, le 1 janvier, le 1 mai et le 25 décembre
L’Elevador de Bica
Dans ce quartier en pente, les « elevador » prennent des formes variées. Après l’original Elevador de San Justa, l’Elevator de Bica ! Plus traditionnel, il s’agit d’un funiculaire, sorte de « cable car » lisboete.
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