Tokyo est bien souvent la porte d’entrée incontournable d’un voyage au Japon. J’avais découvert la capitale nippone pour la première fois en 2008. J’avais alors pris le temps de visiter quelques-uns ses quartiers les plus emblématiques : Shinjuku, Shibuya, Asakusa, Ueno et Ginza.
Lors de mon voyage au Japon l’année dernière, si nous avons séjourné quelques jours sur Tokyo, nous en avons surtout profiter de rayonner dans les environs pour découvrir la ville impériale de Kamakura et le mont Takao-San. Pour notre dernière journée au Japon, nous n’avions pas prévu de rester sur Tokyo, mais plutôt de partir randonner. Mais s’étant couché très tard la veille (dernière soirée avec nos amies japonaises), nous n’avons pas eu le courage de nous lever assez tôt. Nous avons alors décidé de profiter de Tokyo pour la dernière journée en la consacrant à des quartiers que nous avions aimé et que nous avions envie de revoir : Shibuya et Shinjuku.
Je vous propose ici un petit panorama, forcément incomplet, de Tokyo, mêlant les souvenirs de ces deux voyages ! (vous m’excuserez pour la qualité des photos de mon premier séjour, je n’étais pas aussi bien équipée en matériel photo qu’aujourd’hui !)
Sommaire
Jour 1 : Balade à pied de Shibuya à Shinjuku
Si vous n’avez qu’une seule journée à consacrer à Tokyo, je vous conseillerais de commencer par la découverte de ces deux quartiers : Shibuya, le quartier jeune et un peu foufou et Shinjuku, le quartier d’affaire, avec les buildings haut à en attraper un torticolis.
Le Carrefour de Shibuya
Pour prendre un premier bain de foule, on prend la sortie « Hachiko » de la gare de Shibuya pour découvrir le carrefour le plus fréquenté du monde. C’est samedi matin, alors forcément il n’y a personne. Je l’avais déjà vu le soir et c’est impressionnant ! Le plus fou est que malgré la foule, on le traverse sans jamais être frôlé par un autre passant – la magie du Japon !
Pour contempler le spectacle, direction le café Starbucks situé en face de la gare. On y était déjà venu, mais je voulais revoir ce spectacle un peu fou en prenant mon petit déjeuner ! De là haut, on admire le ballet incessant des passants et des voitures qui les uns après les autres traversent cette place.
Harajuku : le quartier de la mode jeune et colorée
On met ensuite cap vers le nord, via les petites rues derrières les grandes avenues de Shibuya, pour rejoindre le quartier haut en couleur d’Harajuku. Le quartier est particulièrement animé le samedi. On y croise essentiellement des adolescents au style vestimentaire complètement déluré. A Harujuku plus qu’ailleurs, on s’habille comme on veut… et surtout de manière excentrique. On y croise toute sorte de style : des jeunes filles en total look kawai (robe avec un maximum de dentelle), ou des vêtements flashys. Le summum du n’importe quoi est atteint au niveau de la rue bondée Takeshita Street. On y trouve des boutiques qui vend de tout et n’importe quoi, enfin surtout n’importe quoi ! Une ambiance à la fois complètement barré mais en même temps très calme, des paradoxes qui semblent exister seulement au Japon.
Dans un pays où il y a si peu de place, et où les habitants vivent dans des appartements minuscules, j’ai un peu de mal à comprendre leur frénésie d’achat. Je me demande bien comment ils rangent tous les trucs inutiles qu’ils achètent dans les magasins…
Un autre lieu assez barré d’Harajuku est la galerie d’artistes « Design Festa » (entrée libre, ouvert tous les jours de 11h à 20h) – à deux pas de Takeshita Street. On y trouve dans des petites salles grandes comme un mouchoirs de poche de jeunes artistes japonais exposant leurs créations. On y trouve un peu ce qui fait l’esprit du quartier : c’est-à-dire des oeuvres à l’esprit « manga, kistch, et kawai ». J’avoue je ne suis pas une grande grande fan de ce genre « d’art », mais c’est à voir !
On termine la visite de quartier d’Harajuku par la visite du centre Watari Museum of Contemporary Art, qui accueille des expositions temporaires d’art contemporain. Nous n’avons pas vraiment été convaincus par l’exposition « Don’t Follow the Wind » proposée lors de notre visite. Le sujet était pourtant intéressant : la zone d’exclusion autour de Fukushima. Cela aurait vraiment pu être intéressant (j’ai par exemple beaucoup aimé voir des vidéos des villes fantômes qui ont été abandonnées en catastrophe), mais le concept de l’exposition était assez spécial. En fait, l’exposition était « radioactive » installée au sein d’un « non visitor center » de la zone interdite… Il fallait donc regarder à travers des vitres avec un audioguide (que je n’ai pas réussi à faire marcher en anglais- heureusement il y avait quand même des flyers explicatifs en anglais). Bref, payer 1000 yens une exposition que l’on ne peut pas voir, j’ai trouvé cela un peu dommage. Difficile de juger sur une expo, mais nous on a été déçus !
Le Sanctuaire Meiji Jingu
Après le bain de foule – puisque l’on repasse par Takeshita Street – on prend la direction du sanctuaire Meiji Jingu – à deux pas de là – pour se ressourcer au cœur du plus grand sanctuaire shinto de Tokyo. On est téléporté à des années lumières de l’agitation de la ville, et pourtant, on ne pourrait être plus au centre de la ville ! Des contrastes comme il n’en existe qu’au Japon! Le temple est situé au cœur d’un parc qui ressemble presque à une forêt tant les arbres sont hauts et denses ! Au centre, on rejoint le temple. On y croise une procession d’un mariage traditionnel.
Le centre d’affaire de Shinjuku
Nous sommes ensuite remontés vers le nord pour atteindre le quartier d’affaire de Shinjuku avec ses grandes tours. C’est marquant au premier abord, mais reste quand même déroutant lorsque l’on est habitué : au Japon, hormis sur les très grand artère, très peu de fils électriques sont enterrés. Du coup, même dans le centre-ville de Tokyo, la plus futuriste des villes par certains aspects, on se retrouve dans des rues qui ressemblent à des méli-mélo de fils qui vont dans tous les sens ! Encore un paradoxe japonais !
Monter au sommet de la mairie de Tokyo
Nous n’y sommes pas allés cette fois, mais je vous recommande de poursuivre la balade jusqu’à la mairie de Tokyo, qui vaut le détour pour ces plateformes panoramiques en accès libre. La vue sur la capitale nippone est assez incroyable, et par temps clair, on peut même apercevoir le mont Fuji !
J’en ai fini pour les quartiers de Shibuya, Shinjuku et Harajuku. Je vous présente (beaucoup plus brièvement je vous rassure, cet article est déjà bien trop long !) d’autres points d’intérêt à découvrir à Tokyo.
Jour 2 : de Ueno à Asakusa
Visiter de Ueno des musées dans un bel écrin de verdure
Dans le parc d’Ueno, un vrai poumon de verdure dans Tokyo, je vous conseille de vous arrêter au très beau musée national de Tokyo, que j’avais visité en 2008. On y découvre une des plus belles et plus complète collection d’art japonais du monde : kimonos, armures de samouraïs, des peintures, sculptures… un musée qui me semble être un incontournable pour se plonger dans l’atmosphère du Japon traditionnel.
Enfin, si vous êtes fan des pandas, sachez qu’il y en a un au Zoo de Ueno.
Asakusa : le quartier traditionnel de Tokyo
Le temple Senso-ji, le plus vieux temple bouddhiste dans le quartier d’Asakusa, fait également partie des incontournables. La rue qui mène au temple, Nakamise-dōri, est une enfilade de magasin de souvenirs plutôt pas mal (au Japon, le kitsh et le mauvais goût des souvenirs est quasiment inexistant). Le temple Senso-ji est particulièrement animé au moment du Nouvel An où les japonais se rendent en nombre pour réaliser des vœux de nouvelle année. J’y étais allé 2 fois en 2008, une fois avant et après le nouvel an, et j’ai pu constater par moi-même la hausse de fréquentation ! Il devient quasiment impossible de se déplacer (les photos ont été prise lors de ma première visite, donc quand il n’y avait pas beaucoup de monde).
Le temple en soi est à voir, surtout si on est au début de son séjour au Japon. Après Kyoto, on l’on visite les temples par dizaines, on commence à être un peu blasés !
Jour 3 : Ginza, le quartier chic de Tokyo
Ginza est le quartier le plus chic de Tokyo. Il n’y a qu’à regarder les boutiques : Dior, Gucci, Louis Vuitton… c’est ici que l’on y découvre les boutiques des plus grandes marques de luxe. Cependant, même sans être un accro du shopping, le quartier mérite le détour, car c’est ici que l’on trouve les buildings les plus originaux. Chaque marque cherche à imposer sa patte et à faire plus original que le voisin !
A côté de ces tours symboles de la modernité japonaise, on trouve également le grand magasin Wako dans l’un des plus vieux buildings de Tokyo (1932). Il est devenu le symbole de Ginza.
La visite s’arrête là. Je n’ai bien sûr pas tout vu de Tokyo. Mon plus grand regret et de ne pas avoir réussi a me lever (trèès) tôt pour aller au célèbre marché aux poissons de Tsukiji… d’autant plus de son déménagement à l’extérieur de la ville est prévu d’ici au Jeux Olympiques de 2020 !
Où dormir à Tokyo ?
Lors de notre deuxième séjour à Toyko, nous avons séjourné à l’hostel Hikari Guest House situé dans le quartier coréen de Skin-Okubo non loin de Shinjuku. L’emplacement de l’hôtel était idéal car tout près de la ligne de Métro Yamanote qui fait le tour de Tokyo et à une station de la Gare de Shinjuku qui permet de rayonner dans la région. Il est donc possible de se rendre à Shinjuku à pied ce qui est plutôt pratique. Il y a également de nombreux restaurants à proximité ouvert jusqu’à pas d’heure. Nous avons apprécié le rapport qualité-prix de la chambre (environ 80€ pour une chambre double) qui n’était pas trop cher pour le quartier et pour la ville de Tokyo en général. Les toilettes et les douches sont communes, mais sont comme partout au Japon d’une propreté irréprochable. Nous avons tellement aimé notre séjour que nous y avons séjourner 2 fois : au début et à la fin de notre voyage. L’accueil est très sympa et la réception ouverte 24h/24, ce qui nous a été utile lorsque pour notre deuxième séjour nous sommes arrivés à plus d’1 heure du matin après une dernière soirée avec nos amis japonais.
Que voir dans les environs de Tokyo ?
Retrouvez par ici mes autres articles pour découvrir que faire et que voir dans les environs de Tokyo :
- Une journée à Kamakura
- Randonnée du Mont Takao au Mont Jimba
- Que faire à Hakone ?
- La péninsule d’Izu, une destination idéale pour un week-end au départ de Tokyo
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4 Comments
Stephanie
20 décembre 2016 at 15:25Le Japon c’est un de mes grands rêves ! Je pense que si un jour j’y vais (en pas « si » mais « quand » ahah) je ne saurais plus où donner de la tête !
Tiphaine
20 décembre 2016 at 17:05Je ne suis jamais allée au Japon non plus, mais plus je vois de photos / lis des articles sur le pays, plus je me dis que c’est un sacré mix entre l’ancien et le moderne, les traditions et la technologie. C’est vraiment impressionnant !
(j’ai presque le même legging galaxie que sur la photo :D, mais je l’utilise en pyjama)
Mathilde
20 décembre 2016 at 18:54Le Japon c’est vraiment unique ! La première fois, j’y suis allée un peu à reculons, pour aller voir mon copain en stage. J’aurais à l’époque voulu qu’on en profite pour se faire un voyage dans un autre pays d’Asie comme le Vietnam qui m’attirait plus. Néanmoins c’était quand même plus simple et plus économique d’aller chez lui. Et j’ai eu le coup de foudre ! C’est à la fois complètement dépaysant et en même temps très agréable, très « pratique ». Les villes sont bondées mais en même temps très calmes. Bref c’est le pays des paradoxes et c’est très intéressant d’essayer de le comprendre. C’est pourquoi on y est retourné et j’espère que l’on y retournera encore 🙂
Wolidays
22 décembre 2016 at 12:07Après avoir visiter la Corée du Sud, j’aimerais beaucoup découvrir le Japon et notamment Tokyo 🙂