Il y a trois ans, je réalisais un rêve : parcourir les 160 km de l’itinéraire de Grande Randonnée du Tour du Mont Blanc en 10 jours. Une des randonnée considérée à juste titre comme parmi les plus belles du monde.
Après avoir partagé avec vous mon récit et mes conseils pratiques pour entreprendre le Tour du Mont Blanc à pied, je souhaitais revenir plus en détail sur les nombreux refuges qui ponctuent le parcours. Ces refuges apportent au randonneur le confort pour dormir, se laver et s’alimenter. Ils sont nombreux sur le Tour du Mont Blanc, mais les randonneurs aussi. Un peu d’organisation est donc nécessaire.
Dans cet article, je vous présenterais l’ensemble des refuges dans lesquels je me suis arrêtée manger et/où dormir, avec mes adresses coups de cœur et celles que j’ai moins aimé. Comme vous allez le voir, je parle beaucoup de nourriture qui au cœur de mes préoccupations quand je randonne. Clairement, en randonnée, je ne pense qu’à 3 choses : marcher, manger et dormir ! Manger c’est ce qui me permet de fournir l’énergie à notre corps pour continuer d’avancer et si j’ai eu l’impression de ne faire que manger durant cette randonnée (entre les repas j’avais des petits ravitos ^^ parfois des paniers pique nique que j’avais acheté en trop) j’ai perdu du poids à la fin de ces 10 jours. Bref, ne culpabilisez pas si vous avez l’impression de manger 10 fois plus que d’habitude : c’est normal et votre corps à besoin de toute cette énergie car de nombreux kilomètres et d’importants dénivelés vous attendent !
N’hésitez pas à me dire si nous partageons les mêmes bonnes adresses ou si vous auriez aimé un refuge que j’ai moins apprécié !
Sommaire
Informations générales sur les refuges sur le Tour du Mont Blanc
La majorité des refuges du Tour du Mont Blanc sont ouvert de mi-juin à mi-septembre. A noter que les dates d’ouverture exactes peuvent varier d’un refuge à l’autre.
Globalement il y a deux types de refuges qui vont pas mal se distinguer en termes de rapport qualité-prix et de prestation :
- les refuges desservis par une route, où vous pourrez manger des produits frais et où les repas seront plus copieux et moins chers
- les refuges de montagne isolés ravitaillés par hélicoptère. Forcément, dans ces refuges, les repas proposés sont élaborés à partir de conserve, les portions sont moindre et plus onéreuses.
Attention, dans la plupart des hébergements, les draps ne sont pas inclus. Seule sont inclus les couvertures. Il est donc nécessaire de prévoir avec vous un sac à viande et une serviette de bain (pour ma part en randonnée j’utilise une serviette microfibre très légère et peu encombrante).
Attention, de nombreux gites n’acceptent pas le paiement par carte bancaire. Prévoyez suffisamment d’argent liquide, au moins pour les repas si vous avez payer en avances les hébergements. Vous ne trouverez pas des distributeurs tous les jours mais uniquement quand vous traverserez des villes (principalement Les Houches, Les Contamines, Courmayeur, Champex-Lac).
En général, les repas du soir sont servis à 19h, il faut donc organiser sa journée de randonnée pour être arrivés au refuge pour cette heure-là. Personnellement, j’aime bien essayer d’avoir fini pour 16h30 /17h pour avoir le temps de faire une petite lessive et faire sécher mes affaires. Il m’est arrivé qu’une seule fois sur le tour du Mont Blanc d’avoir une étape trop longue pour arriver pile à l’heure pour le diner. Ce n’est pas forcément très agréable car c’est un peu la course pour tout faire, sachant également qu’en randonnée on se couche souvent très tôt. En général à 22h tout le monde est déjà endormi !
Pour les réservations, sachez que la plupart des refuges sont réservables sur la plateforme Autour du Mont Blanc, mais il en manque quand même quelques-uns. C’est une plateforme très pratique car vous avez les distances en temps entre les refuges qui s’affichent, les disponibilités aux dates qui vous intéresse. Vous pouvez réserver tous vos hébergements en même temps. C’est le site que j’avais utilisé pour organiser ma randonnée.
Pour réserver sur la période juillet-août, il convient de s’organiser vraiment longtemps en avance car ils se remplissent très vite : vous pouvez vous y prendre quasiment 6 mois en avance… C’est d’ailleurs assez prise de tête car selon les dates ils n’est pas facile de trouver les refuges que l’on veut dispo à la date que l’on aimerait. Personnellement cela m’avait pris un certains temps ! Sur la période fin juin/début septembre vous aurez de la disponibilité plus longtemps.
Refuge Bellachat (Chamonix – Col du Brevent)
Situé sur hauteurs de Chamonix à proximité du Col du Brévent, le Refuge de Bellachat offre l’une des plus belles vues sur le Massif du Mont Blanc côté français. On ne se lasse pas de l’admirer depuis sa terrasse panoramique.
Malgré la proximité de la ville en contrebas, le Refuge Bellachat est assez sommaire. Le refuge avait d’ailleurs refusé de me remplir gratuitement ma gourde en eau contrairement à d’autres refuges plus loin (notamment en Italie).
A ce refuge, j’ai juste pris une tarte à la myrtille, mais elle était chère, toute petite et industrielle. Bref, pas du tout la meilleure tarte à la myrtille de la randonnée… mais c’est compensé par la vue vraiment magnifique sur le Mont Blanc.
Informations pratiques : Le refuge est ouvert de fin juin 2023 à mi-septembre. Le refuge ne possède pas de salle-hors-sac ni de douche mais uniquement d’une salle d’eau fraîche avec lavabos.
Tarif demi-pension (2024) : 60€ par personne, réservations et information sur le site internet du Refuge Bellachat
Gite Michel Fagot (Les Houches)
Pour ma première nuit sur le Tour du Mon Blanc (que je n’ai pas commencé des Houches mais du haut de la remontée de Planpraz), j’ai séjourné au Gite Michel Fagot situé dans le village des Houches. C’est un gite idéal également pour débuter la randonnée puisqu’il est situé à 12-15 minutes de marche de la gare des Houches.
C’est un gite assez confortable avec des petits dortoirs : 4, 6 et 8 personnes. J’ai partagé ma chambre avec une autre randonneuse, qui elle faisait le GR5. Comme je voyageais pendant les restrictions COVID, la capacité des dortoirs était divisé par 2 par rapport à la capacité habituelle ce qui augmentait le confort !
Tarif demi-pension (2024) : 65€ par personne, réservation conseillée soit sur le site internet du gite, soit sur la plateforme du Autour du Mont Blanc.
Le Refuge de Miage
Situé au pied du Dôme des Miages, vous ne croiserez que si vous suivez la variante hautement recommandée du Col du Tricot entre Les Houches et les Contamines. Si je ne m’y suis arrêtée que pour manger une tarte à la myrtille, j’ai ensuite eu du mal à redécoller tellement le cadre était incroyable !
La tarte à la myrtille était copieuse et délicieuse : tout simplement la meilleure que j’ai mangée sur le Tour du Mont Blanc, et pour un prix plutôt raisonnable. Clairement le Refuge de Miage est un endroit où s’arrêter au moins pour une courte pause.
Sachez que le refuge possède également une magnifique aire de bivouac gratuite avec toilettes et accès à l’eau potable.
Tarif demi-pension (2024) : en dortoir de 4,6 ou 8 personnes : 70 €, en chambre double : 80€
Le Chalet des Contamines
Ce jour-là, j’avais en effet prévu de poursuivre jusqu’au village des Contamines. J’avais réservé mon hébergement au Chalet des Contamines, un gite pour randonneurs situé dans le village. C’est un chalet qui appartient au Club Alpin Français.
Le Refuge de la Croix du Bonhomme
Situé au niveau du Col du Bonhomme, le Refuge de la Croix du Bonhomme est l’un des refuges que j’ai trouvé les plus rustiques du Tour du Mont Blanc. C’est un refuge isolé, ravitaillé par hélicoptère. Mais c’est le cas d’autres refuges du Tour du Mont Blanc qui proposent pourtant des prestations ayant un meilleur rapport qualité-prix.
Si le cadre est incroyable avec une vue magnifique sur le Mont Pourri, par contre j’ai assez peu apprécié mon séjour dans ce refuge glacial, à la propreté qui laisse à désirer. Les douches sont en supplément et pas très chaudes. Côté repas, c’est vraiment pas terrible. Le petit déjeuner est très léger. Surtout ne prenez pas le pique-nique : il est particulièrement minuscule. Il m’a servi de deuxième petit déjeuner… Il est possible de se ravitailler aux Chapieux si vous ne faite pas la variante du Col des Fours ou de manger dans un refuge plus tard.
C’est l’un des seuls refuges qui pendant la période du Covid ne prêtait pas de couverture et la raison pour laquelle j’ai du trimballer mon duvet. Bien m’en a pris car il faisait bien froid dans ce refuge !
Tarif demi-pension (2024) : 60€, douche en supplément : 3€. En cas de difficulté d’approvisionnement en eau, les douches peuvent être coupées.
La Cabane de Combal (Italie)
La Cabane de Combal est l’hébergement que j’ai préféré lors de mon Tour du Mont Blanc. Côté Italie, il faut dire que les restrictions étaient plus fortes qu’en France et j’ai ainsi du dormir dans une confortable chambre double plutôt qu’un dortoir. (Cela m’a aussi couté un peu plus cher mais un peu de confort est aussi appréciable !). On se croirait à l’hotel sauf qu’on est en pleine montagne !
La Cabane de Combal est un tout petit refuge dont les places partent vite. J’avais réservé en décembre pour une randonnée sur la période fin juin/début juillet et il n’y avait déjà plus de place pour la date qui m’intéressait. Résultat j’ai modifié tout le reste de mon itinéraire d’une journée pour pouvoir y dormir. Je ne regrette pas car c’était vraiment un très bel endroit, dans un lieu d’une beauté exceptionnelle ! En plus on y mange très bien !
Globalement j’ai trouvé que c’était sur les versants italiens et suisses que l’on mangeait le mieux sur le TMB !
S’il vous reste un peu de force, je vous conseille de poser vos sacs de randonnée au refuge et de faire la petite marche qui permet d’aller voir les lacs de Miage aux eaux turquoises provenant de la fonte des glaciers. De ce sentier, on profite d’aussi d’une belle vue sur le refuge.
Tarif demi-pension (2024) : 95€/personne
Refuge Bertone (Courmayeur)
Initialement j’aurais voulu dormir au Refuge Walter Bonatti mais il n’y avait déjà plus de place quand j’ai cherché à réserver. J’avais déjà du tout modifié pour avoir la cabane de Combal, du coup je me suis rabattue sur le Refuge Bertone situé sur les hauteurs de Courmayeur. Finalement avec la météo que j’ai eu c’était mieux ainsi (après midi très pluvieuse sur le chemin entre Courmayeur et Bertone alors que le lendemain j’ai eu l’une de mes meilleures journées en terme de météo – un gros coup de chance puisque c’était aussi ma journée la plus longue !).
Finalement c’était aussi un bon choix car des échos que j’ai eu d’autres randonneurs, ils ont pu me dire qu’il y avait assez peu à manger dans les repas proposés par le refuge Bonatti alors que c’était correct pour le refuge Bertone (surtout pour le diner qui était très bon – un peu moins vrai pour le petit déjeuner où c’était très léger).
Tarif demi-pension (2024) : 65€/personne en dortoir de 12 à 16 personne, 80€/personne en chambre double
Refuge Elena (Italie)
Le refuge Elena est le dernier refuge italien avant de passer le Grand Col Ferret marquant la frontière entre l’Italie et la Suisse. Il possède une terrasse offrant une vue magnifique sur le glacier du Pré de Bard.
Je m’y suis arrêtée pour manger un plat chaud lors de ma plus longue étape sur le TMB : 8h de marche entre le refuge Bertone et la Fouly. Si je dois avouer la photo de ma polenta aux champignons ne rend pas hommage à ce plat. Le refuge Elena a beau faire partie de la catégorie des refuges ravitaillés par hélicoptère (donc les refuges plutôt chers et sans produits frais) je me suis incroyablement régalée.
Je ne sais pas si c’est la fatigue, le besoin réconfortant d’un plat chaud, le fait que sur cette randonnée, j’ai eu faim a peu près tout le temps du fait de l’effort important, mais cette polenta aux champignons en boite avait pour moi un goût incroyable et je me suis régalée comme jamais ^^ bref c’était beaucoup trop bon et c’est à partir de là que j’ai commencé à renoncer petit à petit aux sandwichs du midi. Clairement manger un plat chaud qui revigore quand on est en randonnée itinérante cela fait tellement du bien à l’estomac, mais aussi (et peu être surtout !) au mental !
Et quand on voit que le panier pique-nique peu nourrissant est à 10 € alors qu’un bon plat est à 12-15€ clairement cela ne vaut pas le coup de se priver !
Le Gite d’Alpage de La Peule (Suisse)
Je n’avais pas identifié ce petit refuge situé côté Suisse entre la descente du Grand Col Ferret et la Fouly, mais cela aurait été idéal pour ne pas faire une journée trop longue ce jour-là. Surtout que le refuge est situé dans un cadre idyllique.
Le refuge de la Peule propose des lits en dortoirs. C’est un gite relativement rustique qui a la particularité d’être un gite d’alpage : ils s’occupent aussi de faire du fromage (raclette, tome…) avec le lait de leurs vaches qui sont juste à côté.
Je m’y suis arrêtée seulement pour boire un Orangina et prendre des forces pour la dernière partie de ma grosse journée, mais je vous avoue que j’ai eu du mal à repartir ! Pourtant pas le choix si je voulais arriver à mon gite à l’heure pour le diner !
Hotel Edelweiss (La Fouly – Suisse)
C’est donc à l’Hôtel Edelweiss à la Fouly que j’ai dormi ce jour-là. Il s’agit d’un hôtel qui propose des chambres doubles mais aussi des dortoirs de 6 personnes pour randonneurs. C’est l’option que j’avais choisi.
Ce que j’ai apprécié dans cet établissement, ce sont les repas. Le repas du soir était vraiment très bon, mais le top du top était le buffet du petit déjeuner ! Comme je vous le disais, j’ai trouvé que les petits-déjeuners dans les refuges de montagne sur le Tour du Mont Blanc étaient vraiment lights. Personnellement j’avais faim parfois 1h à 2h après le repas et je devais faire une pause pour manger.
Ici c’est un vrai hôtel avec un buffet royal et très copieux. On peut se resservir autant que l’on veut (comme dans n’importe quel hôtel). Pour une fois, j’ai pu prendre un petit déjeuner qui m’a tenu jusqu’au repas du midi !
Tarif demi-pension (2024) : 79CHF/personne en dortoir
Relais d’Arpette (Champex Lac – Suisse)
Le lendemain, j’ai enchainé avec une courte étape pour compenser la grosse journée de la veille et je me suis arrêtée au Relais d’Arpette sur les hauteurs de Champex-Lac. Ce gite est situé légèrement à l’écart de l’itinéraire principal de randonnée du TMB. Il se situe en effet sur la variante de la Fenêtre d’Arpette.
Personnellement, je n’ai pas fait la variante car les conditions météo (pluie et brouillard) et d’enneigement ne permettait pas de la faire en sécurité.
J’ai beaucoup apprécié mon séjour au Relais d’Arpette. J’avais un dortoir pour 2 personnes pour moi toute seule ! Clairement ce fût l’une de mes meilleures idées que de profiter de la période Covid pour faire cette randonnée car je doute que cela soit possible en temps normal.
Dans cet établissement aussi nous avons eu un bon diner très copieux ainsi qu’un petit déjeuner correct.
Tarif demi-pension (2024) : 80 CHF/personne en dortoir, chambre double à partir de 102 CHF/personne.
L’Alpage de Bovine (Suisse)
Sur l’itinéraire principal du Tour du Mont Blanc entre Champex et Trient, je vous recommande un arrêt pour déguster leur rösti. J’avais fait les courses à Champex pour être autonome sur les prochains jours, mais sur la recommandation d’autres randonneurs j’ai craqué. Clairement je n’ai pas regretté, il était vraiment beaucoup trop bon (encore meilleure que la polenta aux champignons du Refuge Elena ^^).
Auberge du Mont Blanc (Trient – Suisse)
Pour la dernière adresse que j’ai pu découvrir en Suisse, je me suis arrêtée une nuit à l’Auberge du Mont Blanc à Trient. C’est un hôtel qui comme l’Hôtel Edelweiss propose des chambres et des dortoirs pour randonneurs. Ils ont des dortoirs de différentes taille. Celui où j’ai dormi était correct mais plutôt grand donc j’étais bien contente d’y être pendant l’année de restriction Covid.
Ce que j’ai le plus apprécié dans cet hébergement c’était le diner ! Nous avons eu de la fondue savoyarde, alors je ne vous raconte pas le bonheur après une journée à marcher dans le brouillard. Si clairement la journée de randonnée entre Champex et Trient ne restera pas dans ma mémoire pour le paysage que je n’ai pas vu, elle restera mémorable pour mon estomac comme la journée où j’ai le mieux mangé sur le TMB !
Tarif demi-pension (2024) : 68 CHF/personne en dortoir, chambre double à partir de 166 CHF/deux. Possibilité de ne pas prendre la demi-pension.
Auberge de la Boerne (Tré le Champ)
Pour ma dernière nuit sur le Tour du Mont Blanc, j’ai séjourné à l’Auberge de la Boerne à Tré le Champ. Ce refuge a beaucoup de caractère car il s’agit d’un authentique chalet d’alpage du 18ème siècle ! Par contre, il s’agit du seul gite où j’ai trouvé que le nombre de personnes était bien trop important par rapport à la taille du gite. Les sanitaires sont sous dimensionnés… et surtout dans les chambres, on était vraiment les uns sur les autres.
C’est pour cette raison que cela fait partie des refuges que j’ai le moins aimé avec celui du Col du Bonhomme (sauf qu’ici on est pas sur un gite isolé en haute altitude donc on pourrait espérer plus de confort.
D’autre part, étant arrivés très tôt à ce refuge (journée pluvieuse donc j’ai tracé d’autant que ce n’était pas une grosse étape), j’ai pu comparé la qualité des plats proposés à la carte le midi et en formule demi-pension le soir. Pour avoir pris une tarte à la myrtille incroyable et au vu des plats à la carte je pensais qu’on allait se régaler… Malheureusement ce n’était pas le cas. J’ai eu l’impression que les plats cuisinés le soir pour les hôtes en demi-pension sont fait à l’économie, c’était vraiment basique et pas terrible. Une grande déception quand on voit ce qu’ils peuvent faire pour les gens qui viennent déjeuner… Clairement cela donne l’impression que tout est fait pour maximiser le profit. Bref, n’hésitez pas à trouver un autre refuge pour votre TMB !
Tarif : demi-pension 55€/personne
J’espère que mon guide sur les refuges du Tour du Mont Blanc vous aiguillera pour choisir vos hébergements sur cette randonnée !
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