Cet article fait suite au récit du trek du Mardi Himal. J’ai choisi de découper le récit de mon trek en plusieurs articles, car lors de mes 3 semaines de randonnée au Népal, j’ai finalement réalisé un circuit qui se compose de plusieurs treks proposés classiquement par les agences de voyage. (Pour rappel, à l’origine, nous devions faire le tour du Manaslu, mais les conditions d’enneigement ne permettaient pas de passer l’un des cols, notre agence nous a donc proposé de remplacer ce trek, par un autre).
Après 4 jours de marche dans une région peu fréquentée des Annapurnas, nous rejoignons le chemin du Sanctuaire des Annapurnas, l’autoroute du trek, un des sentiers les plus fréquentées du pays avec celui menant au camp de base de l’Everest : le trek du Sanctuaire des Annapurnas – ABC (Annapurnas Base Camp) pour les intimes.
Partie au Népal pensant faire un trek exigeant et coupé de tout, séjournant dans des lodges très sommaires, je me retrouve dans le « luxe » des lodges tout confort. Electricité, douches et chaudes s’il vous plait (privilégiez pour des raisons environnementales évidentes, les douches avec chauffe-eau solaire plutôt qu’au gaz), du wifi presque partout (un débit à peine suffisant pour envoyer des messages what’s app mais c’est déjà très agréable) – qui devient payant au fur et à mesure que l’on se rapproche du sommet. Bref, comme à la maison ou presque !
Sommaire
Jour 5 : Forest Camp -> Landruk -> Jhinu (1780 m)
Nous rejoignons Landruk après une longue descente depuis Forest Camp, lodge situé sur le trek de Mardi Himal, de l’autre côté de la vallée. Première descente vraiment raide du trek, les genoux souffrent un peu. Heureusement, j’ai pris mes bâtons qui me sont d’une grande aide. Je regarde avec envie les beaux escaliers de pierre de l’autre côté de la colline, escaliers qui rythment le chemin vers ABC. Je ne sais pas encore que dans quelques jours je les haïrai !
Cela fait plaisir de rejoindre Landruk. Pour la première fois depuis le début de trek, nous arrivons dans un gros village, très animés ce jour là. Après 4 jours en pleine nature, l’arrivée à Landruk marque pour nous le retour à la civilisation (et même si la ville est à une journée de marche de la route la plus proche !). Hasard du calendrier, nous arrivons le jour d’une fête bouddhiste, (ou hindouiste, je ne sais pas). Tous les habitants se sont rassemblés au petit temple qui domine le village. Tout le monde a revêtu ses plus beaux vêtements de fête. Chaque famille est venue avec une petite chèvre toute mignonne, qui ne sait pas encore qu’elle va se faire couper la tête.
Heureusement, nous n’avons pas le temps de nous attarder devant ce spectacle macabre qui n’a pas encore commencé. Je ne jugerais pas leur coutume, d’autant que dans nos contrées, nous mangeons bien plus de viande qu’eux (ce qui n’est bon ni pour notre santé ni pour la planète, mais ça c’est un autre sujet). Mais je suis bien contente de ne pas être spectatrice du bain de sang qui s’annonce, me connaissant je me serais surement évanouie !
Bref, après un passage dans ce village traditionnel, nous continuons notre route vers Jinhu. Nous sommes très motivés aujourd’hui car à Jinhu, il est possible de se baigner dans des sources chaudes naturelles ! Mais pour cela, il faut arriver avant la nuit.
Le chemin n’est pas très difficile entre Landruk et Jinhu. On traverse des cultures et des pâturages en terrasse, ainsi que nos premiers ponts suspendus.
Nous arrivons vers 16h à l’hôtel. Contrairement à Landruk, Jinhu est un village essentiellement touristique. Pas grand-chose à voir à part des lodges. C’est un des points que j’ai peu apprécié sur le trek ABC : si les paysages sont incroyables, les occasions de découvrir les coutumes des populations locales sont assez rares puisque la plupart des villages traversés sont artificiels et créés uniquement pour le besoin du tourisme.
Pour atteindre les sources chaudes, il faut encore marcher 30 minutes (en descente raide) depuis le village de Jinhu. Chaussures de randonnée fortement recommandées ! Mais quel plaisir de se baigner dans ces sources naturelles au bord de la rivière (d’autant plus que c’est la première fois que je peux vraiment me laver depuis que j’ai quitté Katmandou)
Jour 6 : Jhinu (1780 m) -> Bamboo (2310 m)
Le lendemain, nous repartons de bon matin vers ABC. Notre objectif : atteindre le lodge de Bamboo.
Le chemin monte raide de Jhinu jusqu’à Chomrong, le dernier gros village avant le Sanctuaire des Annapurnas. Ce village, immense et très étalé, est un savant mélange d’habitations traditionnelles et de lodges pour touristes. Ici, nous découvrons l’enfer des marches de pierre du Sanctuaire des Annapurnas. Chomrong : où comment monter pour mieux redescendre. Pourquoi contourner la colline alors que l’on peut passer par son sommet ? Les escaliers me semblent interminables ! Très vite, cela me fait mal aux genoux : contrairement à la terre, la pierre n’amortie pas les chocs.
Chomrong, c’est aussi le point où se rejoignent de nombreux sentiers traversant la région des Annapurnas. Si auparavant trouver un lodge libre ne pose aucun problème, il est très fortement conseiller de réserver les nuits au-delà. Notre guide s’occupait de tout. Mais si vous voyagez en indépendant, demandez à partir de ce point, à votre lodge de téléphoner aux réserver vos nuits pour les étapes suivantes, sinon vous dormirez dans la salle commune, ce qui est ni reposant ni confortable.
A partir de Chomrong, c’est aussi le début de « l’autoroute au trek » du Sanctuaire des Annapurnas. Nous marchons en file indienne, les uns derrière les autres (rien à voir toutefois à notre randonnée au Japon au Mont Takao). On croise quelques européens mais surtout des asiatiques, avec une grande majorité de coréens. La plupart des marcheurs s’arrêtent après le repas ou en tout début d’après-midi. Notre petit groupe marche quant à lui jusqu’à au moins 16h voir 17h chaque jour. Nous sommes souvent les derniers à arriver dans les lodges, mais la marche de l’après-midi se fait sur des sentiers plus tranquilles.
Dans les environs de Bamboo, ouvrez bien les yeux, soyez attentif au moindre bruit de feuillage. Avec un peu de chance, vous apercevrez des singes !
Bamboo restera l’un de mes pires souvenirs de lodge. Le seul lodge où j’avais l’impression que le matelas était mouillé et froid à cause de l’humidité et de la pluie. Quand déjà on est enrhumé à cause de l’alternance chaud/froid, se coucher dans un matelas humide n’est pas ce qui se fait de mieux…
Jour 7 : Bamboo -> Macchapuchere Base Camp (MBC – 3700 m)
De Bamboo à Deurali, le chemin est assez facile, il ne monte ni ne descend vraiment (et il n’y a quasiment plus de marches!!). On se repose avant d’attaquer le cœur du trek. L’arrivée sur Deurali est impressionnante. Le lodge se trouve à l’entrée d’une vallée très étroite (attention aux risques d’avalanche). Arrivez vous à voir les toits bleus au milieu de la photo ?? Les lodges semblent si petits à côté de ces montagnes grandioses !
Deurali, c’est le début des choses sérieuses : la neige, le dénivelé et le risque d’avalanche dans la vallée très étroite qui mène à MBC. D’ailleurs le chemin « normal » est complètement recouvert de neige. Il nous faudra donc passer au milieu, dans la bouillasse entre terre et neige fondue. Au fur et à mesure de la montée, la neige devient de plus en plus épaisse. Pas besoin pour autant de mettre les crampons, le chemin est bien tassé par les marcheurs successifs. J’avoue que pour ce tronçon, c’était bien pratique d’avoir le guide…
Le chemin et le paysage est extraordinaire. Totalement démesuré. Nous sommes à plus de 3500 mètres, c’est haut, mais cela semble tellement peu par rapport aux montagnes de 7000 voir 8000 mètres qui nous entourent ! On se sent tellement petit face à la nature. Nous arrivons fatigués mais heureux au camp de base du Macchapuchere où nous passerons la nuit. Malgré que l’on ait un guide, dur dur de trouver de la place. Nous logeons dans l’arrière-boutique du lodge. L’avantage, nous avons un accès gratuit aux prises électriques !
Jour 8 : MBC -> Annapurna Base Camp (4130 m) -> Dovan (2600 m)
4h du matin : le réveil sonne. Nous avons 2h de marche dans la neige, de nuit, éclairé par la lampe frontale (dont les piles sont quasiment à plat – les piles de rechange achetés spécialement pour ce voyage sont restées à la maison) mais surtout par la lune et les étoiles, pour rejoindre ABC, où nous assisterons au lever du soleil.
De toute façon, je n’ai pas beaucoup dormi, la respiration est courte avec l’altitude, et j’ai peur d’avoir le mal des montagnes (paranoïa, quand tu nous tiens). Nous sommes montés assez vite et je ne me suis pas vraiment acclimatée. J’ai du mal à avancer. La pente n’est pas si raide, mais dès que j’essaie de marcher d’un bon pas, je suis essoufflée. Mais rien de comparable à la difficulté que j’avais ressenti sur le trek du Mardi Himal.
Mes amis partent devant, ils sont à fond et ont peur de rater le lever du soleil. Il fait froid mais avec l’effort je ne m’en rends pas compte. Et puis, j’ai mis toutes mes épaisseurs. J’ai même trop chaud avec mon collant et mon pantalon fourré. Enfin, j’arrive au camp de base de l’ABC. Dès que je m’arrête je sens le froid. Je cherche mes amis, que je retrouve à l’intérieur. Mon amie a fait un petit malaise d’hypoglycémie. Marcher rapidement, pendant 2 heures, sans avoir petit déjeuner, forcément c’est un peu dur !
Nous attendons un peu au chaud que le soleil se lève sur le Sanctuaire des Annapurnas. L’essentiel de cet instant magique est à jamais graver dans ma mémoire, à défaut de l’avoir gravé sur une carte SD, mon appareil photo refusant de fonctionner à cause du froid !
A ce moment là, je réalise enfin que j’y suis arrivée. Je l’ai fait ! Je suis arrivée au bout ! Je suis tellement fière de moi ! Autour de nous, se dressent les différents sommets des Annapurnas. Honnêtement, après l’épisode du Mardi Himal, je mettais en doute ma capacité à dépasser 3500 m. Et pourtant, j’ai réussi, et sans trop de difficulté !
En fait, il n’y a pas de règle avec l’altitude. Il faut s’écouter, écouter les signes que notre corps nous envoie. Un jour ça peut aller, le lendemain non… Cependant, être monté, puis resdescendu, puis remonté de nouveau, aide le corps à s’acclimater petit à petit.
Dès que le soleil se lève, il nous réchauffe de sa douce chaleur. Déjà, cela va beaucoup mieux. Mais il faut déjà redescendre car une longue journée de marche nous attend. Le paysage est encore plus beau que la veille sous le ciel bleu !
Nous avons négocié avec notre guide de nous arrêter à Dovan, un gîte ultra confortable repéré à l’aller. Pas question de dormir à nouveau sur les matelas humides que Bamboo !
Et puis, il faut surtout se dépêcher car déjà les nuages se lèvent. Ils arrivent de plus en plus tôt. Quand le tonnerre commence à gronder, nous sommes à découvert. Même si j’essaie de me convaincre que l’éclair frappera plutôt le sommet de la montagne, on commence à stresser. On court (ou plutôt à cette altitude, on marche le plus vite possible) pour s’abriter dans une immense cavité rocheuse, repérée à l’aller (Hinku Cave) à mi-chemin entre Deurali et Himalaya. La grotte est beaucoup plus loin que dans mon souvenir. Il nous faut presque 30 minutes pour l’atteindre. J’arrive le cœur battant la chamade. Nous patientons une demi-heure mais l’orage ne cesse pas, notre guide nous demande de continuer. C’est reparti… Je ne sais pas si c’est très prudent… Au moment de traverser un pont suspendu métallique, j’essaie de ne pas penser aux lois de la physique et de ce qui se passerait si un éclair touchait le pont…
Nous avons eu de la chance de profiter à fond du paysage du Sanctuaire des Annapurnas. Nous ne savions pas encore que c’était notre dernière journée de beau temps matinal. Bientôt même le matin nous ne verrons plus les sommets !
Il n’y a pas que chez nous que le climat se détraque. Au Népal, il fait le temps de mai, la mousson aura de l’avance.
Jour 9 : Dovan -> Chomrong (2170 m)
Les journées se suivent et se répètent sur le trek du Sanctuaire des Annapurnas : beau temps le matin, orage l’après-midi. Cette fois-ci nous sommes moins inquiets, il y a des arbres près de nous. J’avais peur que le chemin du retour soit lassant vu que l’on revient sur nos pas, mais il n’en est rien. Nous découvrons le paysage sous un autre jour et une autre météo.
Sur le chemin, nous croisons des porteurs de pierre qui apportent des futures marches afin de poursuivre toujours plus loin la construction de ces horribles escaliers (mais sûrement pratiques à la période des moussons). C’est un boulot de chien, payé quelques dollars par jour à peine… Je ne pensais pas qu’en 2015, cela pouvait encore exister. Mais au Népal, dans l’un des pays les plus pauvres du monde, faire porter des pierres par un homme coûte moins cher que par des ânes… Cela est choquant et ne laisse pas indifférent. Tout comme ces porteurs de sacs de touriste que j’ai croisé en tong dans la neige, avec pour toute protection contre le froid, un sac en plastique noué autour de chaque pied.
Enfin nous atteignons Chomrong. Nous sommes trempés, fatigués mais heureux : l’arrivée à Chomrong est synonyme pour nous de retour à la civilisation (même si les routes sont encore loin).
Chomrong nous semble un vrai paradis. Il est tôt, l’heure du goûter, et ça tombe bien car à Chomrong il y a une « german bakery », c’est-à-dire une sorte de salon de thé ou nous prenons un croissant, qui nous semble juste divin. Depuis le temps que nous rêvions pâtisseries et sucrerie sur le chemin, cette pause gourmande nous fait le plus grand bien !
A Chomrong, il y a aussi un lodge qui sert les meilleurs (les seuls ?) gâteaux au chocolat des Annapurnas, dixit un article du Time. Aussitôt le croissant avalé, nous enchaînons avec la dégustation du fameux gâteau ! Il a une texture et une apparence un peu particulière, mais après 2 semaines sans un carré de chocolat, nous ne faisons pas les difficiles et nous jetons avec plaisir sur ce délicieux gâteau ! Nous en rêvions, Chomrong l’a fait !
Conseils pratiques pour réaliser le trek du Sanctuaire des Annapurnas
Le trek du Sanctuaire des Annapurnas n’est pas très difficile d’un point de vue technique, mais demande une (très) bonne condition physique et de l’endurance. Mine de rien, on enchaîne les journées de marche, et si on ne grimpe pas beaucoup dans l’absolu, on passe notre temps à grimper pour redescendre.
Il est possible de faire le trek sans guide : avec une carte, il est impossible de se perdre. Peu de bifurcations, et les directions sont systématiquement indiquées. Dans le doute, si vous avez besoin de demander votre chemin, mieux vaut demander aux touristes qu’aux locaux qui vous répondrons toujours oui (ou alors pensez absolument à vous exprimer de manière à ce que la réponse ne puisse être oui ou non : « Quelle est la route qui mène à XX ? » à la place de « C’est bien cette route là pour XX? »
Un guide a ces avantages : il réserve les lodges, ce qui vous assure d’avoir un lit confortable pour la nuit et de ne pas dormir dans la salle commune, et vous donnera normalement des indications sur le mode de vie des habitants et plein d’informations sur la nature (bon ça c’est en théorie, notre guide très peu loquace et marchait toujours bien loin devant nous. Il nous attendait au village suivant… Autant vous dire que l’on a pas compté sur lui pour trouver notre chemin :/ )
Pour réaliser la totalité du trek, il faut y ajouter 1 journée de marche entre Kande et Landruk puis au moins 2/3 jours de marche entre Chomrong et Nayapul ou Kande (possibilité de rentrer via le Balcon des Annapurnas, mais ça c’est pour un autre article !)
Sinon, n’hésitez pas à relire mon article de conseils pratiques pour choisir et réaliser un trek au Népal !
Si vous aussi êtes intéressés par faire un trek au Népal, demandez un devis gratuit auprès de l’agence de voyage Evaneos pour un voyage sur-mesure avec une agence locale.
10 Comments
Anne
29 décembre 2015 at 12:04Je ne pensais pas que c’était si vert!
La Minute d'Emy
30 décembre 2015 at 17:35Tes photos sont magnifiques ! Il faut avoir une bonne forme physique pour pouvoir faire ce trek je pense.
Marion
8 avril 2016 at 16:14J’ai l’impression que certaines photos ne s’affichent pas chez moi :'(. L’article est vraiment super, j’adore ! Tu me donnes encore plus envie!
Mathilde
9 avril 2016 at 08:22c’est bizarre car je n’ai pas ce problème chez moi
rault francoise
18 octobre 2017 at 08:45merci pour ce beau témoignage avec des photos sublimes. Je pars dans quelques jours (22 octobre 2017) faire ce trek et j’espère en profiter un maximum. A plus de 70 ans je me suis promis de réaliser ce qui sera un petit exploit pour moi (un petit trek déjà l’année dernière mais moins haut et une montée à 4.600 m il y a 2 ans au Laddakh).
Mathilde
19 octobre 2017 at 07:48Je vous souhaite un très bon trek ! Si vous avez l’habitude de marcher en montagne cela ne devrait pas vous poser de problème ! À par l’altitude le sentier est assez facile mais éreintant ! Vous partez à la meilleure période alors j’espère que vous passerez un aussi beau trek que moi et admirerez le lever du soleil sur les Annapurnas ! j’espere avoir votre santé au même age pour continuer comme vous !
Cavalerie
29 novembre 2017 at 14:50Merci pour ce magnifique voyage. Je vis en montagne à 1800 M en France. Quoi de plus beau pour purifier notre âme que la pureté des haut sommets. Mon plus haut sommet n ‘est qu’à 4102 Mètres en France et je rêve de monter plus haut vers le étoiles.
Le Guerrannic
17 mai 2018 at 21:49Ah les escaliers Népalais cela fait un peu peur, j’ai fait le trek de l’Everest il a maintenant 10 ans et je me dit pour fêté cela le sanctuaire des Annapurna pourquoi pas ?? Mais à Bientôt 71 ans je m’interroge, ma compagne ce pose aussi pas mal de question mais c’est plutôt au niveau du sentier, y a t’il des passages vertigineux ou passage avec des éboulis ?? Merci de votre réponse, et bravo pour votre blog….Jean-Marc.
PS: Pour l’Everest j’était parti avec l’agence » Nomade Aventure »
Mathilde
17 mai 2018 at 21:55Je ne suis pas vraiment sujette au vertige, mais hormis les ponts traversant les rivières (et qui sont globalement sans risque car en bon état) je n’ai pas trouvé que le sentier était vertigineux. Il est souvent large et bien entretenu car dallé en pierre. Sur la fin vers l’arrivée au Sanctuaire des Annapurnas, il n’y a plus de dalles mais le sentier est très correct. A la fin, on ne voyait plus le sentier, on marchait sur la neige avec des crampons loués à Katmandou pour éviter de glisser plus qu’autre chose. L’arrivée sur le Sanctuaire en lui même est peu pentu mais à plus de 4000 m la moindre pente est vraiment fatigante !
Hormis la difficulté liée à l’altitude et à l’enchaînement de longues journées de marche, je n’ai pas trouvé de difficultés spécifiques / techniques sur ce trek. La difficulté c’est vraiment l’épuisement lié au manque d’oxygène et l’endurance nécessaire à l’enchaînement de longues journées. Ce trek demande un bon niveau physique mais n’a pas de difficultés techniques ni de passages particulièrement difficile à passer. J’ai essayé de retranscrire fidèlement chaque journée de marche pour donner une idée aux gens de la difficulté, car moi même j’étais très stressée à l’idée de partir et de savoir si mon niveau physique était suffisant ou non. (mais c’est pas facile à évaluer tant que l’on est pas vraiment dedans !).
Si cela peut vous rassurer, il est toujours possible de s’arrêter avant le sanctuaire – à partir de Chromong le trajet est en aller/retour – et d’attendre le groupe quelques jours (perso savoir qu’à tout moment je pouvais arrêter sans mettre en péril le projet des autres m’a aidé à continuer et d’aller jusqu’au bout !)
aurelie@travelingaddress
2 avril 2020 at 16:32ça a l’air super ce trek! Mais va falloir se remettre un peu au sport avant de l’entamer visiblement 🙂 J’adorerais aller au Népal mais je crois que je prendrais un guide, ça me rassurerait un peu 🙂