Turquie

Que faire à Istanbul en 4 ou 5 jours ?

Panorama sur Istanbul depuis le Pont de Galata

Seule ville située à cheval sur deux continents, Istanbul est l’une des villes les plus incroyables du monde. Combien d’autres villes (à part Rome peut-être ?), peuvent se targuer d’avoir une histoire si riche et si ancienne ?

Istanbul est également une ville particulièrement passionnante à découvrir, du fait de sa situation géographique à la croisée des chemins, entre Orient et Occident.

Istanbul est une ville incroyable à découvrir et mérite au moins d’y consacrer entre 4 et 5 jours si ce n’est plus. Si une journée permet en effet de faire le tour de Sultanhamet et des monuments d’Istanbul, il serait dommage de ne pas partir à l’exploration des autres quartiers.

Dans cet article, je vous propose de découvrir que faire et que voir à Istanbul en 4 ou 5 jours.

Que faire, que voir à Istanbul en 4 ou 5 jours : les visites incontournables

Jour 1 : Le Quartier de Sultanhamet

Le Quartier de Sultanhamet est le quartier historique le plus important d’Istanbul. Si vous n’avez qu’une journée à consacrer à la visite d’Istanbul, je vous conseille sans hésitation de visiter celui-ci.

Quelques minutes de marches seulement séparent les monuments les plus emblématique d’Istanbul : le palais de Topkapi, Sainte-Sophie, la Mosquée Bleue ou encore la Citerne Basilique.

Sainte Sophie - Quartier de Sultanhamet

Je vous conseille de commencer cette journée par la visite du Palais de Topkapi. Cette visite étant vraiment longue (il faut compter au moins 3 à 4 heures !) mieux vaut la faire dès le matin. Pour cela, je vous recommande de prendre le billet complet de la visite qui inclut le harem, qui de mon point de vue, est la plus belle partie.

le palais de Topkapi à Istanbul
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Après déjeuner, vous pourrez ensuite poursuivre avec le reste du Quartier de Sultanhamet avec notamment la Mosquée Bleue (entrée gratuite) et éventuellement la visite de la Citerne Basilique et de Sainte-Sophie. Ces deux visites sont assez courtes (comptez environ 30-45 min maximum chacune) mais reviennent chacune assez cher.

la Mosquée Bleue à Istanbul

Si vous ne deviez en faire qu’une, je conseillerais la visite de la citerne basilique car c’est quelque chose d’assez unique et de vraiment impressionnant, alors que vous verrez d’autres mosquées magnifiques gratuitement partout dans Istanbul. N’hésitez pas à acheter par ici un billet coupe-file car l’attente à la billetterie peut être longue.

visite de la citerne basilique à Istanbul
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En effet, l’accès à Sainte Sophie est devenu payant depuis le début de l’année 2024. La partie payante ne donne accès qu’à l’étage de la mosquée (qui est aussi l’endroit où l’on peut voir les mosaïques). Si vous êtes musulmans ou si vous venez tard le soir (quand il n’y a plus personne qui filtre les touristes à l’entrée ^^), vous pouvez essayer de rentrer dans la partie gratuite de la mosquée qui est en théorie réservée à la prière.

Sachez également qu’il ne reste très peu de mosaïques datant de l’époque byzantine. Rien de comparable à ce que l’on peut voir à Ravenne ou Venise.

intérieur de sainte sophie

Autre chose : Sainte-Sophie étant redevenu une mosquée, je vous conseille de vérifier les horaires des prières et de ne pas la visiter à ce moment-là.

Si vous avez plus de temps, vous pouvez consacrer une seconde journée à Sultanhamet pour découvrir :

  • le musée Archéologique (les 2/3 était fermés pour des travaux de rénovation en 2024)
  • le musée de la mosaïque du Grand Palais (fermé pour rénovation en 2024)
  • le musée des Arts Turcs et Islamiques
  • le parc Gülhane, l’un des rares espaces verts d’Istanbul
  • se balader le long de Kennedy Avenue (et pour les sportifs sachez que c’est l’un des rares spots où l’on peut faire de la course à pied sans trop de difficulté dans le centre d’Istanbul)

Jour 2 : le Quartier du Grand Bazar et Croisière sur le Bosphore

Pour votre seconde journée à Istanbul, je vous conseille de découvrir le quartier autour du Grand Bazar. Le Grand Bazar est un véritable labyrinthe de ruelles commerçantes entièrement couvert. J’ai été un peu déçue des boutiques qui ne vendent quasi que des souvenirs pour touristes. Néanmoins, cela vaut quand même le coup d’aller s’y perdre car c’est vraiment impressionnant. De plus, les vendeurs turcs ne poussent pas à la consommation et ne forcent pas la main pour faire des achats.

le Grand Bazar d'Istanbul

Les alentours du Grand Bazar sont eux aussi vraiment impressionnants avec une quantité incroyable d’échoppe de toutes sortes. Les rues sont organisées en quartier commerçant. Vous y trouverez absolument tout, des boutiques de mercerie, de bricolage… Chaque boutique est petit et très spécialisée.

Après avoir fait le tour du Grand Bazar et de ses rues commerçantes, je vous invite à prendre la direction de la Mosquée de Soliman le Magnifique qui est l’une des plus belles et plus imposante mosquée d’Istanbul. Elle fut construite pour le sultan Soliman entre 1550 et 1557. L’entrée est gratuite.

la Mosquée de Soliman le Magnifique

Pour finir la journée, je vous conseille de partir en excursion à bord de l’un des nombreux bateaux pour une croisière sur le Bosphore. De nombreuses options vous sont proposé. Pour ma part, j’ai embarqué à bord d’une croisière de 3h en fin d’après-midi qui se terminait avec le coucher du soleil sur Istanbul. C’était vraiment magnifique. Les rives du Bosphore sont superbes et l’on découvre depuis le bateau de nombreux palais tels que le Palais de Dolmabahce ou encore le Palais de Beylerbeyi.

croisière sur le Bosphore
croisière sur le Bosphore : la rive asiatique et ses palais ottomans
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Jour 3 : Beyoğlu et le Palais de Dolmabahce

Pour cette troisième journée à Istanbul, je vous invite à traverser le Pont de Galata (si possible à pied pour admirer les innombrables pécheurs !) pour vous rendre à Beyoğlu, un quartier moderne d’Istanbul.

Je n’ai pas pu monter à la Tour de Galata qui était en travaux de rénovation lors de mon voyage, alors je continue directement ma balade le long de l’Avenue Istiklal, qui est l’une des artères les plus commerçantes d’Istanbul. On la surnomme parfois « les Champs Elysées d’Istanbul » mais hormis la foule et les boutiques, il y a peu de rapport entre cette belle artère piétonne et autoroute des Champs !

L’avenue Istiklal est traversée par un ancien tramway, pas forcément très efficace pour se déplacer (la ligne est courte et il doit se frayer un chemin à travers une foule très dense), mais incroyablement photogénique.

le vieux tramway sur Istiklal
la tour de Galata
les petites rues de Bayoglu

L’avenue Istiklal débouche sur la Place Taksim, le cœur du centre moderne d’Istanbul. C’est le petit parc au centre de cette place qui fût à l’origine de l’important mouvement de protestation en 2013 pour le protéger de la spéculation immobilière. Bien que minuscule, le parc de la Place Taksim est l’un des rares poumons de verdure dans le centre d’Istanbul.

la place Taksim à Istanbul

Je consacre l’après-midi de cette journée à la visite du Palais de Dolmabahce, un palais construit au 18ème par les Sultans le long des rives du Bosphore, pour remplacer le Palais de Topkapi qui manquait du confort moderne.

L’architecture du palais n’est pas sans évoquer le style classique du Château de Versailles qui a inspiré toutes les cours royales d’Europe. Le Palais est entouré par un sublime jardin à la française offrant une vue imprenable sur le Bosphore. Le cadre est incroyablement idyllique.

le palais de Dolmabahce

La visite de l’intérieur est également éblouissante de luxe et de beauté. Mais vous ne verrez pas de photos dans cette article puisque les photos y sont interdites. Sachez seulement que l’intérieur du Palais de Dolmabahce est nettement plus proche de la décoration des châteaux dont nous avons l’habitude en Europe, avec de nombreuses fresques et dorures.

La visite est assez longue car le Palais se décompose en 2 parties principales : le Selamlik réservé aux hommes et le Harem pour les femmes. Contrairement au Palais de Topkapi, le harem est un peu moins intéressant. La visite inclut également un musée de peinture. Bref, je vous recommande de compter au moins 3 heures pour la visite de l’ensemble du Palais de Dolmabahce. Sachez également que vous trouverez un agréable salon de thé dans le jardin si vous souhaitez faire une pause.

Jour 4 : autour de la Corne d’Or : Eyüp, Balat et Fener

Pour cette 4ème journée à Istanbul, je vous propose de partir à la découverte de la Corne d’Or en bateau. La Corne d’Or est un estuaire du Bosphore qui pénètre dans le cœur d’Istanbul formant un port naturel de plus de 7 kilomètres de long.

Pour découvrir la Corne d’Or, la meilleure solution (qui est également très économique) est de prendre le ferry depuis Karaköy jusqu’à Eyüp. Le bateau n’est pas très fréquent (1 départ par heure) mais cela permet de profiter pleinement de la beauté des rives de la Corne d’Or. La carte de transport Istanbulkart fonctionne sur ces trajets en bateau.

Sachez qu’il y a désormais une ligne de tramway complémentaire qui relie Eyüp à Eminönü.

A Eyüp, vous pourrez visiter la mosquée Eyüp Sultan qui est un lieu de pèlerinage important à Istanbul. De là, vous pourrez partir à l’assaut de la colline pour aller prendre un café à la terrasse panoramique Pierre Loti qui offre une vue imprenable sur l’ensemble de la Corne d’Or.

la mosquée Eyupsultan

Après ma visite d’Eyüp, je reprends le ferry pour m’arrêter cette fois au port de Balat pour visiter les quartiers très colorés de Balat et Fener, qui sont des anciens quartiers Grecs et Juifs.

La colline de Fener est dominée par un imposant lycée grec orthodoxe édifié en briques rouges.

le quartier de Fener le long de la corne d'Or

Les quartiers Balat et Fener sont beaucoup moins touristiques que Sultanhamet. Toutefois, les immeubles colorés commencent à faire venir les touristes. Les rues sont très animées avec de nombreux cafés. Ce sont aujourd’hui deux quartiers un peu « bobo » et très agréables à visiter.

le quartier de Balat et ses immeubles colorés
rue commercante à Balat
escalier coloré à Balat
les rues colorées des quartiers de Balat et Fener

Jour 5 : Balade Street Art à Kadikoy

Si Istanbul est située à cheval entre 2 continents, la plupart des sites touristiques se trouvent sur la rive européenne. La seule visite que j’aurais faite sur la rive asiatique est la visite du quartier de Kadikoy, un quartier un peu hipster avec des cafés sympas où un parcours de fresques de Street Art a été réalisée par le festival Mural Kadikoy Street Art Fest.

Sans ce parcours de street art, le quartier de Kadikoy n’aurait qu’un faible intérêt touristique. C’est un quartier essentiellement résidentiel Toutefois, il est très facile de s’y rendre en bateau depuis Eminönü ou Karakoy.

balade street art dans le quartier de Kadikoy
balade street art dans le quartier de Kadikoy

Vous pourrez retrouver l’emplacement des fresques à admirer à Kadikoy (et dans les autres quartiers d’Istanbul) sur le site internet Street Art Cities.

Visiter Istanbul : le guide pratique

Quel budget prévoir pour visiter Istanbul ?

La monnaie de la Turquie est la livre turque. Ces dernières années, la Turquie a connu une très forte inflation accompagnée d’une forte dévaluation de sa monnaie face aux autres devises internationales.

Cela s’accompagne par des prix qui ne cessent d’augmenter dans des proportions considérables. Pour vous donner un exemple, le guide de voyage que j’avais acheté juste avant mon voyage était une édition 2020 qui n’avait pas été mise à jour. Je pouvais ajouter un 0 à chaque prix (minimum).

Bref il est donc difficile de vous donner un budget, mais sachez que la vie à Istanbul, et notamment les dépenses liées au tourismes sont assez élevées.

Les visites sont globalement très chères (25 € pour Sainte Sophie, 50€ pour le Palais de Topkapi, 20€ pour la Citerne Basilique…) tandis que le reste des dépenses du voyage (hôtel, restaurants,…) reviennent quasiment aussi chères qu’en France.

Personnellement je ne m’attendais pas à cela. Je pensais plutôt que cela serait comme en Grèce, mais ce n’est pas le cas. Il faut vraiment s’éloigner des quartiers touristiques pour que cela soit beaucoup moins cher (et encore). Il n’y a que les transports en commun qui sont peu chers (le ticket de transport revient à moins d’un euro même pour le ferry).

Intérieur de Sainte Sophie

Changer la monnaie

Du fait de la faible valeur et des fortes fluctuations de la livre turque, on ne peut pas échanger cette devise à l’extérieur de la Turquie.

Je vous recommande de prévoir des euros en argent liquide et de les échanger en Turquie.

Ne retirez pas de l’argent au distributeur de l’aéroport car les frais de retrait sont abusifs (personnellement cela m’a coûté 10% de la somme soit presque 15€ !! je venais d’arriver donc je n’avais pas encore une idée du taux de chage et de l’ordre de grandeur des prix). Je pensais avoir besoin de liquide dès mon arrivée en Turquie mais en fait ce n’était pas le cas… Suite à ce retrait, je n’ai plus osé utiliser de distributeur et j’ai préféré échanger les euros qu’ils me restaient ou payer directement en carte bleue.

Je vous conseille suite à mon expérience de changer une petite partie de votre argent à l’aéroport si nécessaire (ce qui n’est pas nécessaire car on peut payer le bus en carte bancaire) et de changer le reste au centre-ville

En effet, vous trouverez ensuite des bureaux de change absolument partout dans Istanbul. Je pense que les turcs changent assez vite leur argent pour éviter de perdre leurs économies au fur et à mesure que la livre se dévalue se qui expliquerait pourquoi il y en a autant.

Les bureaux de change qui offrent les meilleurs taux de la ville semblent se trouver près du Grand Bazar (notamment sur le grand boulevard au niveau du tramway). En tout cas, c’est la bas que j’ai vu les meilleurs taux. Dans les quartiers un peu moins touristiques mais proche du centre historique comme Karakoy ou Beyoğlu, on peut aussi trouver des taux de change intéressants.

Istanbul - panorama sur Beyoglu depuis le pont de Galata

Où dormir à Istanbul ?

Istanbul est une ville immense et très étalée. Le réseau de transport en commun n’étant pas le point fort de cette ville, je vous conseille de bien choisir votre quartier pour profiter pleinement de votre séjour à Istanbul.

Personnellement, je vous recommande de choisir un hôtel dans le quartier de Sultanhamet. C’est le quartier le plus touristique et vous serez à proximité des principaux points d’intérêts : Sainte-Sophie, la Mosquée Bleue, le Palais de Topkapi. Vous pourrez également vous déplacer facilement dans d’autres quartiers d’Istanbul avec la ligne de tramway.

L’inconvénient est que c’est un quartier vraiment très touristique, qui manque d’authenticité et ou tout coûte plus cher qu’ailleurs.

Dans ce quartier, j’ai séjourné à l’hôtel Kaftan idéalement situé à quelques minutes de marche de Sainte-Sophie. Le rapport qualité-prix était très bien avec une chambre très confortable (même si pas forcément très bien insonorisée notamment côté couloir) et surtout un très bon buffet petit déjeuner typiquement turc dans une salle offrant une magnifique vue sur le Bosphore.

Hotel Kaftan dans le Quartier de Sultanhammet

Vous pouvez également choisir un hôtel du côté de la place Taksim ou du quartier de Beyoğlu. C’est dans ce quartier que se trouvent des hôtels assez modernes (pas forcément moins chers).

Dans ce quartier, j’ai séjourné 3 nuits à l’hôtel Nova Plaza Crystal & Spa, un établissement 4 étoiles proposant des chambres très confortables mais sans charme particulier. Le buffet du petit déjeuner était d’une qualité que j’ai trouvé un peu décevante.

l’hôtel Nova Plaza Crystal & Spa à Istanbul

Je ne sais pas si c’est l’insonorisation qui était absolument parfaite ou moi qui était très fatiguée, mais je n’ai absolument pas entendu le muezzin pour l’appel à la prière de la nuit ! Cet hôtel est équipé d’une salle de fitness et d’une piscine mais je n’ai pas eu le temps d’aller les utiliser.

 

Comment se déplacer dans Istanbul ?

Comment rejoindre le centre d’Istanbul depuis l’aéroport ?

Istanbul est doté de deux aéroports internationaux :

  • L’aéroport Havalimani situé sur la rive européenne. C’est l’aéroport principal d’Istanbul. C’est ici qu’atterrissent les vols réguliers d’Air France et Turkish Airlines.
  • L’aéroport Sabiha Gökcen sur la rive orientale.

A savoir, l’aéroport d’Atatürk, qui était plus proche du centre-ville n’est plus utilisé par les vols réguliers depuis l’ouverture de l’aéroport d’Havalimani (c’est dommage car il était beaucoup plus proche).

Plusieurs méthodes s’offrent à vous pour rejoindre le centre-ville depuis l’aéroport d’Havalimani (et inversement) :

  • Les bus Havaist : c’est le moyen de transport en commun le plus pratique et le plus rapide pour rejoindre le centre-ville. Il y a plusieurs lignes. Les lignes qui peuvent vous intéresser le plus sont :
    • la ligne qui va jusqu’à Taksim si vous logez du côté de Beyoğlu. A Taksim vous trouverez aussi la ligne de métro 2 et le funiculaire pour rejoindre le tramway pour vous déplacer dans le centre-ville.
    • La ligne qui va jusqu’à Aksaray. Si vous avez choisi un hôtel dans le quartier touristique de Sultanhamet c’est le plus pratique : il suffit ensuite de prendre le tramway en direction de Kabatas.
    • Le site internet d’Havist conseille de considérer un temps de trajets de 1h30 pour rejoindre le centre-ville. Personnellement, j’ai mis 1h voir moins au retour. Avec la circulation il est difficile de prévoir précisément le temps de trajet.
  • Le métro. Il s’agit de la solution la moins chère mais elle est plus longue de le bus et moins pratique. La station de métro se trouve à 12-15 minutes de marche de l’aéroport et la ligne de métro ne va pas jusqu’au centre-ville. Il faut ensuite changer pour rejoindre Taksim ou une autre destination. Même en considérant les embouteillages d’Istanbul, cette solution semble prendre encore plus de temps que le bus.
  • Le taxi. Il faut compter environ 35€ (tarif mai 2024) pour rejoindre le centre-ville depuis l’aéroport. Il est aussi possible de réserver un transfert privé ce qui peut être plus confortable si vous êtes à plusieurs avec de grosses valises.
Quartier d'Eminonu à Istanbul

Emprunter les transports en commun à Istanbul : l’incontournable Istanbulkart.

Afin d’emprunter les transports en commun à Istanbul, il est préférable d’acheter une Istanbulkart au distributeur. La carte côute 70 TL (tarif mai 2024) et se recharge ensuite du montant que l’on souhaite.

Une Istanbulkart peut servir pour plusieurs personnes : il suffit de la badger le nombre de fois que nécessaire au tourniquet. Cette carte est très vite rentabilisée car elle permet de bénéficier de tarif réduit. Elle s’utilise dans l’ensemble des transports en commun de la ville : bus, métro, tramway mais aussi les ferrys. Elle est vraiment très pratique.

les bateaux pour se déplacer à Istanbul

Attention lors de l’achat à ne pas confondre la Istanbulkart avec la Istanbul city card !

En effet, certains distributeurs ne vendent que des Istanbul city card qui sont des cartes de transport à destination des touristes qui inclut des forfaits journées illimités mais qui sont hors de prix. Les transports en commun sont une des rares choses assez peu chères à Istanbul et il vous sera impossible de rentabiliser une Istanbul city card.

Si jamais vous êtes sur un distributeur qui ne vend que des Istanbul city card, il faut en changer pour un autre.

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