Des paysages variés, des panoramas à couper le souffle, des montagnes culminants à plus de 8000 mètres, des rhododendrons géants… pas de doute le Népal, est surement LA destination du trekking par excellence. Début avril 2015, je suis partie pour 2 semaines de trekking dans le massif des Annapurnas. Mais avant de vous parler de mon voyage, je voulais vous donner quelques conseils pour réaliser un trek au Népal si l’expérience vous tente également !
Sommaire
Comment choisir son trek ?
La destination : les différents massifs pour faire un trek au Népal
Les treks les plus populaires (donc les plus fréquentés) sont : le camp de base de l’Everest et la région des Annapurnas qui accueillent plusieurs circuits de treks courus plus ou moins long et plus ou moins difficiles : Tour des Annapurnas, Sanctuaire des Annapurnas, Balcons des Annapurnas, Trek du Mardi Himal…
D’autres régions, moins connues, plus ou moins accessibles, sont également propices à la pratique du trek : le Langtang, le tour du Manaslu, le Mustang, le Dolpo.
En fonction des régions, il faudra vous acquittez d’un permis de trekking plus ou moins cher, de quelques dizaines d’euros pour l’Everest ou les Annapurnas, il peut monter jusqu’à 700$/10jours/pers pour les régions les plus isolées telles que le Dolpo ou le Mustang classée comme des Restrited Area (zone à accès limitée)…
Quelle est la meilleure période pour un trek au Népal ?
Globalement, les meilleurs moments pour pratiquer le trek au Népal sont les mois de Mars/Avril et le mois d’Octobre. En hiver les températures sont trop froides, en été c’est la mousson. Le temps devient instable à partir de Mai, des orages éclatent, les sangsues sont de sorties… bref ce n’est pas le meilleur moment pour se balader.
Au printemps, c’est grand ciel bleu le matin, peu à peu des nuages se forment. Des orages peuvent éclater l’après-midi. En avril, les rhododendrons et les orchidées sont en fleurs, ce qui magnifie les treks dans la régions des Annapurnas, du Langtang et du Dhaulagiri ! Cette année nous n’avons pas eu beaucoup de chance :
- des chutes de neige plus importantes que prévues nous ont obligé à revoir complètement l’itinéraire. Nous avions prévus de faire un trek « hors des sentiers battus » : le tour du Manaslu. Mais un col à 5000 m indispensable à la réalisation du tour n’était pas déneigé. Du coup, nous nous sommes rabattus au dernier moment (=la veille du départ) sur le trek du sanctuaire des Annapurnas qui ne dépasse pas les 4 200 m…
- la mousson était en avance de 2 semaines. Le temps fût très couvert pour la fin du trek. Je plains ceux qui sont parti mi-avril car ils n’ont pas dû beaucoup voir les montagnes !
Sinon selon les régions le temps peut varier un peu par rapport à la moyenne du pays. Par exemple pour le Dolpo la mousson est moins présente. Il est possible de trekker dans cette région en août ou septembre.
Quoiqu’il en soit, il semblerait qu’octobre soit le mois idéal car à cette période la neige pose moins de soucis et que le ciel est (en général) plus dégagé qu’au printemps. En contrepartie c’est la saison la plus touristique. Vu le monde qu’il y avait déjà sur le sentier du Sanctuaire des Annapurnas je n’ose pas trop imaginer ce que cela peut donner…
Le choix de l’itinéraire de son trek au Népal
Une fois la région choisie, il faudra choisir l’itinéraire. Un même trek peut en fait avoir plusieurs variantes ou être pratiqué en un nombre de jours variable selon la longueur des étapes.
Penser à vérifier : le nombre de jours de marche, le nombre d’heures de marche par jour, les dénivelés (positifs mais aussi négatif qui peuvent se révéler plus fatiguant notamment pour les articulations!)
Attention également à ne pas monter trop vite en altitude pour éviter le mal des montagnes : au-delà de 2500m, si possible évitez de monter pas plus de 500m/jour. N’hésitez pas à redescendre de quelques centaines de mètres si les symptômes de mal des montagnes persistent (mal à la tête, nausée voir vomissement, vertiges…). Le mal des montagnes n’est pas à prendre à la légère : il peut s’avérer mortel ! Descendre permet de faire disparaître les symptômes.
En fonction de votre forme physique, et si vous partez seul, n’hésiter par à demander l’adaptation des journées !
Comment organiser son trek au Népal ?
Sur les treks les moins fréquentés, vous devrez obligatoirement passer par une agence et avoir un guide.
Par contre sur les treks les plus courus, par exemple dans le Massif des Annapurnas (Tour de l’Annapurnas, Sanctuaire des Annapurnas…), vous pouvez choisir entre un circuit organisé (soit par une agence en France, soit directement par une agence au Népal, il y en a pléthore à Thamel, le quartier touristique de Katmandou, ou à Pokhara), soit de partir en individuel. Il n’est jamais conseillé de randonner seul. Trouvez dans la mesure des compagnons de route si tel est votre cas.
Pour les chemins dans le Massif des Annapurnas, une bonne carte suffit car les chemins sont bien balisés et qu’il n’y a pas vraiment de risques de se perdre. Sachez que si vous demandez votre route à un népalais, ne demandez jamais si le chemin va bien dans telle direction. Il risque de répondre oui même si cela est faux (là-bas il est malpoli de répondre par la négative !). Demander plutôt « Où mène tel chemin ? » ou encore « Quelle est la direction de telle ville? »
Si vous choisissez de partir avec un circuit organisé, se posera la question du porteur. Au Népal, il est une pratique courante qui est de faire porter son sac par un porteur (dans ce cas le poids du sac est limité à 13 kg par personne car un porteur porte les sacs de 2 touristes). Personnellement j’ai opté pour cette solution même si je trouve cela gênant que quelqu’un porte mes affaires.
Il faut savoir que le portage est une pratique très courante au Népal. Les porteurs peuvent porter des charges dépassant allègrement les 50/70 kg. Les porteurs de trek sont donc plutôt mieux lotis puisqu’ils portent des charges moins lourdes et sont mieux rémunérés. Sachez que la quasi-totalité des lodges situés sur les itinéraires des treks sont ravitaillés par des porteurs (seuls situés à proximité de la route en basse altitude sont approvisionnés par des mules). Ces porteurs travaillent dans des conditions bien moins bonnes que la plupart des porteurs accompagnants les randonneurs.
Par contre assurez-vous du sérieux de l’agence : le porteur n’est pas un esclave : il doit posséder un équipement correct, porter une charge limitée en poids, avoir un lit pour dormir… Lors de mon trek au Népal, j’ai pu voir certains porteurs de trekking qui marchaient dans la neige en tongs entourées de sac en plastique… Vraiment très choquant !
Le plus sûr et le plus facile, reste de passer par une agence de voyage spécialisée dans le trek. Le prix est un peu plus élevé, mais au moins vous êtes garanti de voyager en sécurité, d’avoir un guide compétent et une bonne organisation ! Pas de mauvaises surprises !
De plus, je vous recommande de prendre un guide et une bonne assurance. En cas de problème, par exemple le mal des montagnes, il sera peut être nécessaire de vous rapatriez en hélico, et ceux-ci ne viennent que s’ils sont déjà payés. Il faut donc bien vérifier en amont du voyage si l’assurance couvre et surtout avance ce genre de frais qui s’élève rapidement à plusieurs milliers d’euros ! Je suis partie uniquement avec l’assurance de ma carte bleue Visa Premier. Honnêtement je ne sais pas si je le referais car celle-ci n’avance pas les frais. Heureusement cette fois il ne met rien arrivé mais pour m’être blessée dans un autre voyage (en France heureusement) et avoir eu à avancer des frais je me rends compte que cela peut être problématique d’attendre des mois le remboursement. (Pour la carte Visa Premier il faut attendre la fin des soins pour être remboursé autant dire que quand il y a de la rééducation cela peut prendre très longtemps).
Quel équipement emporter pour faire un trek au Népal ?
Un bon équipement est une des conditions indispensables pour la réussite d’un trek au Népal. Il ne faut pas oublier que l’on est en haute montagne : un mauvais équipement peut tout gâcher !
- une bonne paire de chaussures de randonnée adaptée à la marche en haute montagne : imperméable en gore tex. On choisit ses chaussures une taille plus grande que les chaussures de ville, et on ne les inaugure pas en commençant le trek ! On les teste AVANT, sinon bonjour les ampoules!
- une paire de chausse légère pour le soir (permet de faire sécher ses chaussures de rando si besoin) – personnellement je n’en avais pas pris et je l’ai regretté mes chaussures en gore tex qui ont fini par prendre l’eau 🙁 et ce plusieurs jours de suite…
- une cape de pluie
- des T-shirts respirants, une veste chaude, une veste imperméable : on utilise à fond la méthode des 3 couches
- un sac de couchage CHAUD : allant jusqu’à au moins -5°C. Il est possible d’emprunter des couvertures dans les lodges, mais d’après le retour des voyageurs insuffisamment équipés niveau duvet, ils ont eu froids, alors que nous étions bien au chaud dans notre duvet -5°C ! Il faut savoir que les lodges ne sont pas chauffés et que la température descend bien la nuit surtout en altitude !
- un sac à viande thermique qui permet de compléter le sac de couchage chaud afin de garantir un bon confort durant la nuit
- une lampe frontale : il n’y a pas toujours l’électricité dans les lodges de montagne
- du papier toilette (celui-ci n’est jamais fourni et coûte un bras dans les boutiques des lodges)
- des pastilles de Micropur pour purifier l’eau (les prendre FORTE, le modèle CLASSIQUE ne permet pas de tuer les amibes et les virus) sinon il faudra prendre dans les lodges de l’eau bouillie (éviter au maximum les bouteilles plastiques qui polluent fortement les zones de trekking qui ne sont pas faites pour accueillir les déchets d’un nombre de touristes de plus en plus important)
- une trousse à pharmacie bien fournie : vous ne trouverez pas de médicaments au milieu de l’Himalaya, alors on consulte son médecin traitant avant le départ, et on n’hésite pas de prendre tous les médicaments que l’on peut avoir besoin (paracétamol et Diamox contre le mal des montagnes, anti-diarrhéique (immodium + ercefuryl) , anti-inflammatoires, antibiotique à spectre large, Biafine, désinfectants, pansements, pansements pour ampoules, les médicaments qu’ils nous arrivent de prendre en fonction de nos problèmes de santé personnel…)
- la carte de la zone de trekking (en vente à Thamel à 300 roupies, également disponibles à Pokhara)
- les équipements de protection contre le soleil (casquette, lunette de soleil, crème solaire, stick à lèvres avec protection solaire) : en altitude, le soleil ne pardonne pas !
- les équipement de protection contre le froid : bonnet, gants en laine
Si vous aussi êtes intéressés par faire un trek au Népal, demandez un devis gratuit auprès de l’agence de voyage Evaneos pour un voyage sur-mesure avec une agence locale.
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15 Comments
Sophie TALBOT
24 mars 2016 at 23:38Bonjour,
Super blog! Je m’apprête à partir pour le trek du sanctuaire des anapurnas. J’ai le choix entre départ le 15 avril, retour le 28 avril. Ou alors départ le 30 avril, retour le 12 mai. Le départ le 30 avril m’arrage plus, mais par rapport à ce que je lis je me pose la question:
La période des rhododendrons est-elle si courte que ça se joue à 2 semaines près? Et côté mousson, y a t’il un vrai bénéfice de choisir plutôt les dates au plus tôt?
Merci pour votre réponse! Sophie
Mathilde
25 mars 2016 at 08:35Je vous conseille vraiment de partir mi avril. L’année dernière la mousson était en avance et le temps était perturbé dès la mi avril. C’est dommage d’aller dans les Annapurnas si il ne fait pas beau car on ne voit pas les montagnes et ce n’est pas agréable de marcher sous la pluie. Du coup partir fin avril ça devient assez risqué…si vous pouvez partir plus tôt faites le
Marion
8 avril 2016 at 16:06Oh oui, ça nous tente ! 😀 Le Népal fait probablement (je l’espère en tout cas !) partie de nos prochaines destinations, et je pense que si nous partons, c’est une aventure de ce genre que nous rechercherons ! Tes conseils sont donc très précieux, je prends note!
Jessy
3 août 2016 at 14:55Hello Mathilde, vous avez là un blogue très chouette! Je suis en pleine préparation de mon périple en octobre pour le Népal donc j’ai quelques petites questions.. Je me dirige plus vers l’Everest base Camp donc même si je pars solo en aventurier, que coûte un guide approximativement? Tout seul j’hésite un peu! Ensuite quelle conditions physique aviez vous pour partir? Et enfin pensez vous que je peux laisser une sorte de consigne pour mon sac à dos? car partant pour 5/6 mois je serais un peu charger 🙂
D’avance merci des conseils 🙂
Mathilde
3 août 2016 at 15:25Bonjour !
Je ne sais pas vraiment combien coûte un guide mais cela doit tourner entre 100 et 200€ la semaine. après il faut ajouter le prix de son hébergement dans les lodges et ses repas. Je ne sais pas si les prix sont pareils à l’Everest qu’aux Annapurnas mais aux Annapurnas c’est environ 15€ pour la nuit et 2 repas.
Il est assez déconseillé de partir seul en trek, si il vous arrive un problème comme le mal des montagnes ou autres, mieux vaut être accompagné.
En ce qui concerne les conditions phyisiques, de mon côté je fais un peu de sport. Je cours 2 fois par semaine 45min/1h et ça a suffit. Comme j’ai des problèmes de dos (c’était ça qui me faisait le plus peur), j’ai ajouté une séance de piscine pendant 3/4 mois + des abos (30/45 min par semaine) et je n’ai pas eu de soucis majeurs (enfin j’avais quand même un peu mal au genou sur la fin). J’avais pris mes anti-inflammatoires au cas où et dès que j’avais un doute de début de mal de dos ou tendinite j’en prenais. J’évite de prendre ce genre de médicaments en France mais j’avais pas envie de me retrouver bloqué au milieu de l’Himalaya 🙂
Pour le mal des montagnes, il faut faire très attention – ça peut être mortel – mais il n’y a pas de lien avec la condition physique.
Pour le sac à dos, je pense qu’il est possible de laisser ses affaires dans un hôtel soit à Katmandou soit à Lukla en échange d’une contrepartie financière. Des amis à moi ont fait un trek au Népal dans les Annapurnas en laissant une partie de leurs affaires à leur hôtel de départ et d’arrivée à Pokhara. Mais je vous conseille de vous renseigner, je ne sais pas si il y a des consignes sinon. L’aéroport de Katmandou était assez bordélique alors je ne vous conseille pas d’y laisser quelque chose.
Jessy
3 août 2016 at 15:56Merci beaucoup pour cette réponse, j’avoue que c’est pour le mal des montagnes que je ne partirais pas sans guide je pense, le plus haut que j’ai grimpé était 3200M mais là on ne parle plus de la même chose avec l’Everest … Je prendrais surement une boîte de cachets similaires mais je compte sur ma jeunesse et ma prépa physique pour ne pas en avoir besoin 🙂 Le seisme avait il déjà frappé lors de vos trek? j’aimerais profiter du temps que j’ai après mon trek pour aller aider quelque par mais je ne sais où encore..
Mathilde
3 août 2016 at 16:15J’ai eu de la chance car je suis rentré 1 semaine avant le tremblement de terre. (Surtout qu’à l’origine j’aurais justement du partir 1 semaine plus tard et donc être à Katmandou le jour du tremblement de terre).
Sinon pour les médicaments, le mieux est d’aller voir son médecin avant de partir afin d’avoir une ordonnance avec tout ce qu’il faut en cas de besoin, car il n’y a pas de médicaments sur place. les boutiques des lodges ne vendent que le strict minimum : papier toilette, mouchoirs,etc et à un prix exorbitant (genre 1€ le paquet de 10 mouchoirs bref)
Pour le mal des montagnes (j’ai eu un petit peu à partir de 3500 m – voir mon article sur le Mardi Himal), j’avais pris du diamox (médicament donné par mon médecin) et bu je ne sais combien de litres d’eau et de thé et ça allait car le lendemain on redescendait. C’était ça qui me faisait le plus peur. L’avantage en individuel c’est que l’on peut aller à son rythme et prévoir des journées de repos supplémentaires si besoin.
rousseau
19 février 2018 at 11:45Mathilde,
J’ai lu avec attention votre blog, et me suis régalée de vos belles photos….le Népal est la destination que je me suis fixée, mon premier Trek avec extension méditations après différentes réflexions personnelles, le chemin, mon projet de vie pour continuer a avancer, je pars du 21 octobre au 10 novembre. J’ai pris note de tous vos conseils, je pars avec le camp de base trekking expédition « Evaneos » marche et méditation en himalaya.. Trek sur Ringmo,…Jumbesi…excursion monastère Thubtenchöling…Lamjura-Ngaur…excursion du Mt Pike…puis Méditation, randonnée de Nargarkot vers Balthali. avec visite du sanctuaire hindou de Daksinkali et visite des monastères….je pense avoir trouver l’équilibre d’entre deux. Je me régale à l’avance de mon projet. Je pense y trouver de la plénitude, de la paix, de l’aventure, le partage, l’échange, tout ce dont j’aspire ….merci encore pour vos écrits et vos photos. Elise
Mathilde
20 février 2018 at 21:07Merci beaucoup pour ton message ! J’espère que tu vas aimé le Népal autant que moi ! Je crois que c’est l’une de mes plus belles expériences, les paysages sont si beaux, les gens si sympathiques. C’est vraiment un pays dans lequel j’aimerais retourner un jour ! Je te souhaite de trouver la-bas ce que tu y cherches !
CORALIE
6 avril 2018 at 17:25bonjour , avec mon chéri on rêve de partir au Nepal , faire 9jours de trekking dans les Annapurna mais j’ai le choix entre 4 au 13mai ou 22 décembre au 1er janvier quelle est la meilleure période selon toi?? Ne risque t’on pas d’avoir froid et moins voir le panorama en décembre? j’attends ton retour
merci d’avance
coralie
Mathilde
6 avril 2018 at 17:45Bonjour Coralie
Il y a deux saisons idéales pour le Népal : Avril/Mai et octobre/novembre. Mai ça peut être limite selon les années si la mousson est en avance (par exemple l’année où je suis partie cela aurait poser pb, mais en partant trop tôt il peut aussi rester beaucoup de neige en haute montagne). Début Mai cela pourrait aller. Je ne recommande pas forcément d’aller en décembre/janvier car si vous n’allez pas dans l’Himalaya pendant la meilleure saison les montagnes peuvent être cachées dans les nuages. En général l’automne est plus dégagé que le printemps mais du coup il y a encore plus de monde. Mai c’est juste après la floraison des rhododendrons peut être vous en verrez encore quelques uns.
rousseau
16 juillet 2018 at 17:44Mathilde,
Je reviens vers toi, pour quelques conseils :
A la période où je pars dans mon sac de 70 L, je dois apporter avec moi l’essentiel ….quoi ? « pas trop charger »
Pour les pourboires les offrandes, les souvenirs retour Kathmandou je n’arrive pas a avoir la valeur réelle combien dois je amener avec moi ?
Merci pour le retour à mes questions, je partagerai mes photos avec toi si tu veux bien et mes impressions, ressentis.
Elise
Mathilde
16 juillet 2018 at 18:30Bonjour Elise
Tu fais quel trek finalement ? Pour les vêtements il faut prendre un peu de tout : du chaud aussi bien que du léger. Perso j’ai pris des t shirt de course à pied, un pantalon léger, un pantalon chaud qui m’a pas trop servi, un legging de ski, un ou deux t shirt technique à manche longue style damart, une polaire, un manteau imperméable avec une doublure polaire amovible, une cape de pluie… c’est pas trop possible de faire la lessive sur place (les vêtements n’auront pas le temps de sécher du soir pour le lendemain). J’avais laissé des vêtements à faire laver à Chromong car on savait qu’on repasserait par là. J’avais pris des vêtements pour 1 semaine mais c’était juste – j’ai remis plusieurs fois certaines paires de chaussettes… Après en sac à dos même quand je le remplis à fond ça dépasse pas 12-13kg. Un bon sac de couchage aussi car ça t’aidera en altitude à avoir chaud. Globalement part sur la liste que j’ai faite dans l’article 🙂
Il faut prendre 2 gourdes ou 1 de 2L et le bon micropur sinon tu trouveras de l’eau bouillie dans les lodges.
Sinon pour le shopping à Katmandou ça dépend, ce que tu veux acheter mais en général ce n’est pas cher. Avec 100€ tu seras large je pense. Pour les pourboires je me souviens plus trop. On avait du laisser 100€ aux porteurs (ce qui était un peu plus que ce qui était recommandé je crois), mais en contrepartie, nous n’avions pas donné au guide car il avait mal fait son travail à notre goût (en général il partait devant et on le revoyait plus avant une heure ou deux…)
Maloya
1 avril 2019 at 15:42super blog trop top.
J’ai trouvé les informations que j’avais besoin car je prépare le tour de manaslu pour mars 2020.
Mathilde
2 avril 2019 at 21:02oh merci je suis contente que mon blog puisse t’être utile. J’espère que ca ira le mois de mars pour le Manaslu car cela me semble un peu tôt vu que l’on a du changer en plan à la dernière minute et que l’on est parti en avril. Mais bon chaque année est différente !